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dimanche 8 avril 2012

Poésie : Mon Bien Aimé



Poésie : Mon Bien Aimé Oh ! que n'es-tu mon frère,
allaité des mamelles de ma mère !
Je te rencontrerais dehors, je t'embrasserais,
et l'on ne me mépriserait pas.
 
Je veux te conduire, t'amener à la maison de ma mère ;
tu me donneras tes instructions,
et je te ferai boire du vin parfumé,
du moût de mes grenades.
 
Que sa main gauche soit sous ma tête,
et que sa droite m'embrasse !
 
Mets-moi comme un sceau sur ton cœur,
comme un sceau sur ton bras ;
car l'amour est fort comme la mort,
la jalousie est inflexible comme le séjour des morts ;
ses ardeurs sont des ardeurs de feu,
une flamme de l'Éternel.
 
Les grandes eaux ne peuvent éteindre l'amour,
et les fleuves ne le submergeraient pas ;
quand un homme offrirait tous les biens de sa maison contre l'amour,
il ne s'attirerait que le mépris.
 
(extrait du Cantique des Cantiques )

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