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vendredi 24 mai 2013

Bruxelles le 26 mai 15hr "a la decouverte de l'Islam" Belgo Da3wa en partenariat avec le Centre Islamique et Culturel de Belgique

Belgo Da3wa en partenariat avec le Centre Islamique et Culturel de Belgique a le plaisir de vous convier à sa rencontre intitulée :

"à la découverte de l'Islam"


Cette rencontre débutera par une conférence suivie d'un échange avec le public et aura pour finalités de faire tomber une série de préjugés autour de l'islam et de promouvoir un meilleur dialogue entre musulmans et non-musulmans autour de valeurs communes qui fondent notre vivre-ensemble.

La rencontre étant exclusivement destinée aux non-musulmans soucieux d'en savoir plus sur l'islam, nous prions les personnes intéressées de bien vouloir s'inscrire via l'adresse mail suivante :

belgoda3wa@gmail.com





Le dimanche 26 mai 2013
à 15h
www.centreislamique.be

mercredi 22 mai 2013

Mardi 28 mai, le Soleil indiquera la qibla Les musulmans prient en direction de la Kaaba, qui se trouve à La Mecque. Cette direction, c’est la qibla. Mardi 28 mai, le Soleil sera au-dessus de la Kaaba.



Qibla. Chacun sait que, lors de chaque office, les musulmans du monde entier se tournent en direction de la Kaaba, qui se trouve à La Mecque (Arabie saoudite). Cette direction vers La Mecque porte un nom : la qibla. Comme chaque année, deux fois l’an – le 28 et le 16 juillet, sauf pour les années bissextiles, comme en 2008 ou en 2012, où du fait du jour en plus le 29 février, les dates sont avancées au 27 mai et au 15 juillet –, un événement exceptionnel a lieu : le Soleil se rapproche du zénith de La Mecque pour se retrouver au-dessus de la Kaaba.

Le Soleil au-dessus de la Kaaba

A chaque instant, le Soleil court au-dessus de nos têtes. Si bien qu’il serait possible d’établir une trajectoire et même un itinéraire virtuel, sur terre, comme s’il y voyageait. La position du Soleil est telle qu’elle correspond systématiquement à un endroit géographiquement localisable sur terre. Imaginons que le Soleil soit une boule dont l’ombre se projette sur terre. Eh bien, nous pourrions tracer le chemin parcouru par cette ombre et localiser, selon les horaires de la journée, certains lieux sur terre simplement en regardant le Soleil, à condition que ces lieux se trouvent entre les deux tropiques, comme c’est le cas pour La Mecque. Ce qui est particulièrement intéressant pour les musulmans.
Qibla
Source : Wikipedia
Les deux dates à retenir sont le 28 mai et le 16 juillet de chaque année. A ces dates, le Soleil est en effet au-dessus de La Mecque, très précisément au-dessus de la Kaaba. Le 28 mai, il s’y trouve à 9 h 18 GMT, soit 11 h 18 heure de Paris. Un mois et demi plus tard, le Soleil repasse toujours très précisément au-dessus de la Kaaba cette fois-ci à 9 h 27 GMT, soit 11 h 27 heure de Paris. L’heure change pour le reste du monde. Pour connaître l’heure du pays dans lequel vous vous trouvez par rapport au GMT, il vous suffira de consulter ce site : http://www.greenwichmeantime.com.

Confirmer ou vérifier à l’œil nu la qibla

C’est l’occasion pour chacun de confirmer ou de corriger la direction prise à chaque prière. En 2007, un lecteur d’Al-Kanz indiquait que cet événement lui a permis de constater qu’il priait depuis des mois dans le sens contraire. Il s’était installé dans une nouvelle ville et s’était trompé de direction sans jamais se rendre compte de la méprise. Pour savoir avec précision où se trouve la qibla, il suffira donc à chacun de regarder où se trouve le Soleil à 9 h 18 GMT. Pour ceux résidant en France, comme indiqué précédemment, il faudra ajouter deux heures à l’heure GMT. Il faudra donc regarder en direction du Soleil (en se protégeant les yeux) à 11 h 18. Pour les autres, tout dépend de leur localisation géographique par rapport au méridien de Greenwich.
Si des gros nuages vous empêchent de voir quoi que ce soit, ce jour-là, recommencez l’opération le lendemain, voire le surlendemain. Le Soleil aura (presque) la même position. Précisons un dernier point : inutile de crier au scandale dans votre mosquée sous prétexte que la qibla n’est pas au millimétré près celle indiquée par la position du Soleil. Il est toléré que la qibla soit quelque peu décalée.

Relayons l’information

Cet événement n’a lieu que deux fois par an. Autant ne pas le manquer, surtout si l’on apprécie de constater par soi-même l’exactitude de la qibla adoptée. C’est pourquoi nous vous invitons comme depuis 2007 à relayer l’information : Facebook, Twitter, blogs, mails, listes de diffusion auxquelles vous êtes abonnés, forums que vous fréquentez, à vos contacts par mail, et comme depuis quelques années par SMS.
Qibla Soleil 28 mai
Le moment, rare, est émouvant. Chaque année, nombreux sont celles et ceux satisfaits et soulagés de prier dans la bonne direction, mais aussi émus de se dire qu’à ce moment précis d’autres musulmans sont en plein acte d’adoration, en plein tawaf (circumambulation). Faites donc passer le message vous devriez faire des heureux.
Pensez à programmer une alerte sur votre téléphone portable et sur celui de vos proches. Ou à coller un post-il sur votre frigo et parlez-en à votre entourage. Et le jour J, venez-nous dire si vous avez pu voir le Soleil et vérifier la qibla.
En résumé, ce qu’il faut retenir, c’est que Soleil se trouvera très exactement au-dessus de la Kaaba :

Mardi 28 mai à 11 h 18, heure française

Notons que tout cela est valable deux jours avant et deux jours après cette date. Soit les 26, 27, 29 et 30 mai.


source : al-kanz

samedi 18 mai 2013

Une infographie sur la Palestine pour commémorer la Nakba


En commémoration du jour de la Nakba (la catastrophe), l'équipe de graphistes derrière ‘Visualizing Palestine’ (Visualiser la Palestine) a publié sa plus récente infographie, “Un déplacement de la population toujours d'actualité“.
Sur leur page Facebook, ils écrivent :
Le 15 mai marque le 65ème anniversaire de la Nakba, quand 750 000 Palestiniens ont été déplacés du territoire qui est devenu Israël. En 1948, plus de 50% de la population palestinienne dans son entier a fait l'objet d'un “nettoyage ethnique”.
En commémoration de la Nakba, et du déplacement de la population qui continue à ce jour, nous publions “Un déplacement de population toujours d'actualité”. Cette nouvelle infographie catalogue de façon quantitative les multiples dimensions du déplacement des Palestiniens et de la perte des terres.
www.visualizingpalestine.org/disappearing-palestine
Le visuel suivant, en anglais, peut aussi être consulté sur leur site (cliquer sur l'image pour une meilleure résolution).
Courtesy of VisualizingPalestine

mercredi 15 mai 2013

FESTIVAL DE FES :Paco De Lucia, la légende de la guitare flamenca le 9 Juin 2013 à Bab Al Makina


Paco De Lucia
Paco De Lucia est l’une des plus grandes légendes vivantes du flamenco et l’un des plus grands guitaristes au monde. Possédant cette âme d’un flamenco habité par cette quête de la passion et de la liberté, il est en même temps celui qui lui donnera une dimension universelle.

Profondément dédié à l’expression la plus sublimée du cante jondo auprès de son ancien mentor Camaron da Isla, il sera aussi celui qui transfigurera la guitare flamenca, la rapprochera d’un certain jazz, grâce à ses collaborations avec les plus grands guitaristes du monde comme Larry Corel, John Mac Laughin ou Al Di Meola on avec le pianiste et compositeur Chick Corea.

Depuis son premier chef-d’œuvre :"Fantasía flamenca" (1969) jusqu’aux enregistrements de plusieurs thèmes du compositeur espagnol Manuel de Falla, son interprétation du Concerto d'Aranjuez de Joaquín Rodrigo, sa fameuse rumba "Entre dos aguas", son album Ziryab, Paco de Lucia a porté le flamenco vers d’autres horizons.

Guitariste prodige dès l’âge de 5 ans, grâce à l’influence de son père et de ses frères Ramón de Algesiras et Pepe de Lucia, respectivement guitariste, et cantaor, l’enfance de Paco de Lucia, né en Andalousie, sera marquée par les années les plus terribles du franquisme.
"Il y avait dans notre maison une grande cour intérieure ("patio"). Quand mon père rentrait dans la nuit, il continuait à jouer pour le plaisir avec d’autres musiciens. Beaucoup de grands noms sont passés par ce patio, et je me réveillais dans cette ambiance. Avant même de poser les doigts sur un manche de guitare, je connaissais tout du flamenco : les rythmes les plus complexes, le langage."

Grâce à ses racines, le grand guitariste est resté habité par la passion originelle du duende, un duende incisif qui se traduit par cette manière exceptionnelle de créer des notes rapides et tranchantes comme une lame de sabre. Ses variations ("falsetas") originales, sa prédilection pour les styles les plus rythmiques, auxquels il insuffle une puissance dramatique qui était inconnue à l’époque, sa maîtrise de la syncope et ses compositions personnelles sur les grands styles "a compás" (cycles métrico-harmoniques complexes) sont quelques-unes des caractéristiques de ce grand guitariste.

Entouré entre autres du grand cantor Duquende, et de la silhouette noire et fière du danseur Farucco, Paco de Lucia possède cette âme d’un flamenco habité par cette quête de la passion et de la liberté. 

mardi 14 mai 2013

‘Syria Untold’ : Raconter la révolution syrienne


Plus de deux ans après le début de la révolte syrienne et alors que les combats se poursuivent, une nouvelle Syrie, critique et créative, a vu le jour après plusieurs dizaines d'années d'isolement et de silence. De grèves en occupations, des chansons à texte et affiches aux nombreuses manifestations de citoyens, la résistance quotidienne contre la tyrannie se poursuit, très peu couverte par les médias traditionnels.
Depuis plusieurs mois, jun groupe de journalistes, d'écrivains, de programmeurs et de designers, en Syrie et à l'étranger,travaille  sur un projet de média numérique pour raconter l'histoire de la révolution Syrienne.ils sont maintenant prêts pour le lancement de Syria Untold (la Syrie dont vous n'avez jamais entendu parler). Le 14 mai est le jour J.

leur projet s'appuie sur une sélection de contenus venant des médias sociaux et d'informations rassemblées et partagées par des activistes de la base, et d'un contenu original créé par leur équipe. Il existe deux versions, une en anglais et une en arabe

Ils insisterons sur l'histoire de la révolte vue au travers des campagnes menées par la base, la désobéissance civile, l'art et la créativité. L'histoire racontée par ceux à qui les médias traditionnels ne donnent généralement pas la parole. L'histoire de la résistance quotidienne qui continue malgré la militarisation croissante sur le terrain et les tentatives du régime pour faire taire toute forme d'expression citoyenne. ils souhaitent faire émerger ces voix et aider les autres à les appréhender dans leur contexte.logoss

 Les articles de Syria Untold seront 
 traduits par les traducteurs bénévoles, et témoigneront de l'intérêt  pour l'émergence des voix citoyennes et des initiatives populaires.

Ils ont besoin de l'aide de tous pour la réalisation de ce projet, alors restez informés en suivant le mot-clic #syriauntold !

http://www.syriauntold.com/
A propos de Syria Untold:
Syria Untold est un projet de média numérique indépendant qui a pour but de raconter et faire connaître les luttes et les diverses formes de résistance du peuple syrien. Ils sont une équipe d'écrivains, de journalistes, de programmeurs et de designers, vivant en Syrie ou à l'étranger, qui essayent d'illustrer le récit de la révolution syrienne que les hommes et les femmes de Syrie écrivent au jour le jour. Grâce aux campagnes populaires, aux nouvelles formes d'auto-gestion et de gouvernance participative et aux nombreuses manifestations de créativité citoyenne, une nouvelle Syrie critique a vu le jour après plusieurs dizaines d'années de répression et de paralysie. Les médias traditionnels concentrent de plus en plus leur information sur les aspects géostratégiques et militaires, au détriment du développement de la dynamique interne sur le terrain, ils coient que de nombreux aspects de la lutte syrienne ne sont pas couverts et nous ne voulons pas voir ces histoires disparaître. Bienvenue aux récits de créativité et de résistance quotidienne. Bienvenue à Syria Untold.

mercredi 8 mai 2013

FILM COMPLET 137mn Hitler, la naissance du mal

Affiche Hitler, la naissance du malFilm complet en francais 


Durant son enfance, Adolf Hitler semble nager dans l'incompréhension de ses proches. Ce sentiment le poursuivra même jusqu'au rejet de sa candidature à l'école des Beaux-Arts de Vienne. Désœuvré, il accueille la déclaration de guerre avec enthousiasme et se hisse jusqu'au rang de caporal. Il est démobilisé après une attaque au gaz. C'est dès la fin du conflit qu'il commence à s'investir dans le monde de la politique. Et également à se faire connaitre en Allemagne, grâce à son parti : le Parti national-socialiste des travailleurs allemands. (Wikipédia)

Hitler La naissance du mal Version Longue






il est plus simple d'être gay au Pakistan qu'aux Etats-Unis ?


Qasim et Ali s'aiment et vivent ensemble au Pakistan. Ils songent un jour à se marier à l'étranger, mais pour l'instant les seuls mariages auxquels ils assistent sont ceux d'amis gays unis de force par leur famille à des femmes qui ne savent rien de leurs penchants pour les hommes.
"En fait, c'est plus facile d'être gay au Pakistan qu'aux Etats-Unis", décoche Qasim, qui grille sa cigarette dans un café "branché" de la capitale Islamabad, expliquant les dessous, parfois croustillants, de sa vie d'homosexuel au "pays des purs".
Ici, comme dans de nombreux autres pays musulmans, il n'est pas rare de voir des hommes marcher main dans la main dans la rue, ce qui n'est en rien un gage de leur identité sexuelle. Mais cela permet à des homosexuels de passer sous le radar, comme Qasim qui prend doucement la main d'Ali sous la table du café.
"Nous pouvons rester comme ça sans problème, personne n'a d'arrière pensée en nous voyant ainsi", souffle Qasim, né au Pakistan il y a 41 ans. Sa famille, de riches propriétaires d'usines de textile, migrent aux Etats-Unis lorsqu'il a trois ans à peine.
Là, il coule des jours heureux. Il étudie la mode et l'informatique, obtient un MBA, puis joint les rangs de Microsoft. Jusqu'au jour où son monde bascule. Dans la mi-vingtaine, il est diagnostiqué séropositif. A la fin des années 1990, cela signifiait potentiellement une expulsion pour un étranger naturalisé américain.
Après une vaine bataille devant les tribunaux, Qasim renonce à sa citoyenneté américaine et rentre au Pakistan, un pays qu'il n'a jamais vraiment connu et où l'homosexualité est illégale.
"Quand je suis revenu c'était le choc. Je n'étais pas à l'aise du tout. Je me suis enfui à Dubaï pendant trois ou quatre mois, mais n'ai pas trouvé de boulot. Puis, ce fut Sydney (en Australie) pendant encore six mois, mais encore là pas de boulot", raconte-t-il à l'AFP.
De retour au Pakistan, Qasim fonde une ONG pour aider les homosexuels et les transsexuels. Son organisation, qui fait profil bas, offre une aide médicale et permet à de jeunes homosexuels des classes défavorisées, souvent victimes d'abus, de discuter et simplement se relaxer, écouter de la musique et regarder la télévision. Bref, un petit oasis.
"On me respecte, je me sens valorisé par ce travail. J'espère changer la vie des gens et faire une différence", souffle Qasim qui vit avec son copain Ali, 26 ans, dans un appartement orné d'oeuvres d'art contemporain dans un quartier huppé de Lahore (est), capitale culturelle et ville la plus libérale du Pakistan.
La vie y est douce. Qasim se lève tôt le matin, sort le chien, jardine un tantinet avant de réveiller son amant. Ils petit-déjeunent et vont travailler. Qasim dans le siège de son ONG juste en bas et Ali dans un des centres d'accueil. Le soir, Ali rentre vers 20h30, après un détour pour faire de la gym, et met les pieds sous la table. Parfois, ils cuisinent ensemble. Après c'est la télévision et la couette.
"Les voisins ne se doutent de rien. Nous n'organisons pas de grandes fêtes gays et il n'y a pas de personnalités flamboyantes qui passent à la maison", sourit Qasim. "Pour moi, c'est une vie normale comme n'importe quel autre couple gay", s'accorde Ali, "dépressif" avant de rencontrer l'amour de sa vie. "Je n'arrive même pas à décrire mon bonheur avec des mots".
Cette vie rangée jure avec un passé plus pétillant dans le monde underground des nuits folles de Lahore, un réseau serré où il faut absolument être muni d'une invitation pour atterrir dans une chaude soirée alcoolisée et hyper-sexualisée. "Imaginez 400 à 500 mecs frustrés sexuellement dans une pièce. Les gens viennent +faire leur marché+", lance Qasim.
Les deux amants n'ont jamais été menacés ou insultés, mais ils réduisent leurs relations avec le reste de la société pour justement ne pas attirer ces indiscrétions.
La vie familiale a, elle, un goût d'inachevé. Ali n'est jamais sorti du placard. Il parle à ses soeurs, mais voit rarement son père. Qasim a fait son "coming out" à l'adolescence. Lorsque les amoureux visitent les parents de Qasim à Islamabad, ils dorment toutefois dans des chambres séparées.
Et le mariage gay ? Qasim et Ali soutiennent l'initiative dans d'autres pays, sans vouloir transposer le combat dans leur société conservatrice. "Nous rêvons au jour où nous pourrons adopter une petite fille", soupire Ali. Mais ce jour ne viendra peut-être jamais au Pakistan..

source AFP

lundi 6 mai 2013

MAROC Témara : deux jeunes homosexuels incarcérés (Assabah)


http://76crimes.files.wordpress.com/2012/10/prison-bars.jpg 
Deux jeunes âgés de 20 à 30 ans, dont l'un est ingénieur d'état, auraient été arrêtés lors d'un contrôle de routine des policiers du 7e arrondissement de police de Témara, rapporte ce lundi le quotidien Assabah. L'article affirme qu'ils auraient été arrêtés « en pleine action » et qu'ils n'ont pas tenté de cacher leur homosexualité, mais ne précise pas exactement ce que les deux jeunes hommes étaient en train de faire. Ces derniers seraient actuellement incarcérés après avoir été déférés devant le procureur du roi. Assabah affirme aussi que les autorités s'attendent à une forte affluence lors de leur procès.

Le code pénal marocain (article 489) punit de 6 mois à 3 ans d'emprisonnement «les actes licencieux ou contre-nature avec un individu du même sexe».

vendredi 3 mai 2013

APPEL A PROJETS COMMÉMORATION DES 50 ANS DE L’IMMIGRATION MAROCAINE EN BELGIQUE



COMMÉMORATION DES 50 ANS DE L’IMMIGRATION MAROCAINE EN BELGIQUE (1964-2014)25/03/13 › 31/05/13

COMMÉMORATION DES 50 ANS DE L’IMMIGRATION MAROCAINE EN BELGIQUE (1964-2014)De février à juin 2014 à Bruxelles et en Wallonie, une saison artistique et festive pour une citoyenneté effective, l’égalité des chances et le vivre ensemble.

Le 17 février 1964, la Belgique concluait avec le Maroc, un accord bilatéral relatif au recrutement de main d’œuvre marocaine pour les besoins de l’économie belge.
Sans s’y résumer, une part non négligeable de l’immigration en provenance du Maroc y trouve son origine. Cette date sert aujourd’hui de balise pour dater le début des origines de la présence en Belgique de nos concitoyens d’ascendance marocaine qui, faut-il le rappeler, est bien plus ancienne.
C’est par référence à cette date, que s’annoncent, en 2014, la commémoration des 50 ans et la célébration de toutes les immigrations et du vivre ensemble.
L’Espace Magh veut faire de cet événement historique un moment profond de réflexion sur la cohésion sociale et le « vivre ensemble » en Belgique, tout en assurant une dimension festive et conviviale. Le thème central de cette commémoration, qui devra aussi être un message fort, sera de faire tomber les murs de la discrimination pour assurer l’émergence d’une citoyenneté pleine et entière.
L’Espace Magh, avec le concours des partenaires qui voudront contribuer à la réussite de ce projet, développera une programmation culturelle porteuse de sens. Elle s’inscrira dans une perspective à long terme dont les enjeux citoyens fondamentaux ne se limiteront pas à la seule année 2014. 
APPEL À PROJETS
L'appel à projet s'adresse aux opérateurs culturels, éducatifs, sociaux, maisons de quartiers, associations et acteurs socioculturels de Bruxelles et de Wallonie. Toutes celles et ceux qui s’intéressent aux questions de l’immigration marocaine, des migrations en général ou, simplement, aux enjeux de cohésion sociale et de « vivre ensemble » et qui souhaitent se joindre à la dynamique de la commémoration des 50 ans de l’immigration marocaine sont invités à répondre à cet appel.

jeudi 2 mai 2013

Indochine: un clip choc sur l’homophobie à l’école

      Attention ! Ames sensibles s’abstenir. Le nouveau clip d’Indochine, « College Boy », deuxième single de l’album paru le 11 février, est un électrochoc. La vidéo, à voir en avant-première sur notre site  aujourd’hui, met en scène des ados beaux comme des anges. Sauf qu’ils font vivre un enfer à l’un de leurs camarades. 

Il y a d’abord des boulettes de papier lancées sur la victime en pleine salle de classe, puis son casier dégradé, une balle de basket envoyée en pleine figure. Au fil des minutes, la tension monte jusqu’à atteindre l’insoutenable. Le gamin est passé à tabac, à terre. Des coups de pied, des coups de poing. L’humiliation ne s’arrête pas là. Elle va même jusqu’au bout de l’horreur. L’adolescent est attaché à une croix puis exécuté à coups de revolver par certains élèves tandis que d’autres filment la scène avec leur téléphone portable. Les adultes autour, eux, préfèrent se voiler la face, un bandeau sur les yeux pour ne pas voir les atrocités en 
.

Provocation, coup marketing, buzz outrancier? A priori,  n’a pas besoin de ça. Le groupe est l’un des plus populaires de France, vend énormément de disques, fédère plusieurs générations. Sa tournée d’automne dans les Zénith affiche déjà complet et son Stade de France prévu en juin 2014 devrait vite en faire de même. C’est aussi à cause de cette popularité que son clip va surprendre, bouleverser, déranger malgré son propos sur le harcèlement à l        Indochine : le clip choc

mercredi 1 mai 2013

video Les Singapouriens se mobilisent pour la communauté gay



Gary Lim et Kenneth Chee ont mis en avant  leur couple dans un film de 7 minutes sur IndieGogo, afin de récolter des fonds pour lutter contre les lois anti-gays.
Gary Lim et Kenneth Chee ont mis en avant leur couple dans un film de 7 minutes sur IndieGogo, afin de récolter des fonds pour lutter contre les lois anti-gays.
Copie d'écran Indiegogo


Ils ont essuyé un premier revers mais n'abandonnent pas la partie. Deux Singapouriens homosexuels n'ont pas obtenu en février, de la Haute cour de justice, d'abroger la loi qui qualifie tout acte sexuel entre deux hommes de délit. Mais ils ont décidé de faire appel et ont demandé aux Singapouriens un soutien financier. Demande entendue au-delà de leurs espérances : en 18 heures, ils avaient déjà récolté sur internet, via la plateforme Indiegogo, plus de 38 000 euros et l'engouement des Singapouriens ne s'est depuis pas démenti.

Gary Lim et Kenneth Chee, en décidant de poursuivre en justice la République de Singapour, avaient de fait exposé leur homosexualité au public, ce qui est encore extrêmement rare, à cause, justement, de cette fameuse loi qu’ils essaient de faire rayer de la Constitution.
L’article 377A qualifie en effet toute relation sexuelle entre deux hommes, même dans le cadre privé, de délit, punissable d’une peine pouvant aller jusqu'à deux ans de prison. C’est une loi héritée du temps des colonies britanniques, et même si dans les faits, celle-ci est très peu appliquée, la communauté gay de Singapour la voit un peu comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Et comme l’explique Kenneth Chee, dans la vidéo qu’il a postée surIndieGogo, ils trouvent de toute façon cette loi dépassée : « Singapour est un pays si développé et il maintient une loi si archaïque ! Cette loi désigne toutes les personnes homosexuelles comme des criminels. Ce n’est pas juste, et je pense qu’il est temps qu’ils abrogent cette loi ».
Le juge ne leur a finalement pas donné raison, arguant que la société était très traditionnelle, et que la décision de normaliser l’homosexualité finalement, viendrait du monde politique quand il estimera qu’il est temps. Cela avait été une vraie déception à Singapour.
La vidéo fait un carton
Gary Lim et Kenneth Chee avaient été très discrets jusqu’à maintenant. En décidant de faire appel, ils n’ont plus rien à perdre : ils ont décidé de mettre en avant leur couple dans ce film de 7 minutes sur IndieGogo. Et ça a fait un carton ! La somme qu’ils visaient - 50 000 dollars - a été récoltée en 18 heures seulement, et on en est maintenant à 91 446 dollars !


Cette levée de fonds virtuelle se veut presqu’un témoignage d'un vrai changement de société.  La vidéo qu’ils ont mise en ligne montre finalement la normalité de leur vie de couple : on les voit dans leur jardin, faire les courses, et ils racontent la façon dont petit à petit, ils ont réussi à concilier leur homosexualité dans une société qu'on suppose encore très traditionnelle.
« Je ne l’ai jamais dit à mes parents, simplement dit à mes frères et sœurs. Mais après 15 ans, c’est difficile de l’ignorer, il est toujours là avec moi, c’est toujours la même personne. Depuis quelques années, ma maman a commencé à inviter Kenneth pour les dîners en famille. Elle dira juste « oh, demande à Kenneth de venir avec toi ! », explique Gary Lim.
Mais on peut se demander aussi si cette société est si traditionnelle que cela ! 91 446 dollars en une semaine, c’est une belle somme, et un internaute explique que la « pink money » - l’argent gay - existe bel et bien ici. Autre signe, et toujours en ligne, le premier magazine pour les gays d’Asie, Element, a été conçu et lancé à Singapour. Il n’est pour l’instant que disponible dans sa version électronique. Ce sont pourtant toutes ces petites étapes qui feront comprendre aux politiques que la société change bien petit à petit.

source rfi.fr

Signe que le tabou de l'homosexualité s'estompe, le Vietnam découvre sa première sitcom gay, une série qui attire des millions de spectateurs sur YouTube alors que le soutien au mariage homosexuel progresse au sein du régime communiste.



Vietnam : une sitcom gay fait un tabac sur YouTube


  • Source: afp
  •  

L'homosexualité a longtemps été considérée comme un "fléau social" dans le pays asiatique et même l'auteur de "Mes meilleurs amis gays", série à petit budget sur trois colocataires de Ho Chi Minh-Ville, ne peut dissimuler sa surprise.

"Je pensais que cela n'intéresserait que la communauté gay du Vietnam, mais on nous dit que des parents, des grands-parents, des familles entières regardent et aiment la série, et attendent avec impatience les nouveaux épisodes", raconte Huynh Nguyen Dang Khoa, 22 ans, également une des stars de la sitcom.

Depuis les problèmes de coeur jusqu'au grand départ de la maison familiale, la série passe en revue la vie de jeunes Vietnamiens fauchés de la mégalopole du sud du pays. A un détail près: tous les personnages ou presque sont membres de la communauté LGBT (lesbienne, gay, bi et trans).

Khoa, lui-même gay, s'est lancé dans l'aventure après avoir entendu les anecdotes d'un de ses amis -- également acteur de la sitcom -- qui a décidé de vivre ouvertement son homosexualité.

"Je voulais montrer aux gens que les homosexuels ont des vies ordinaires, remplies d'émotion, d'amis, de famille. Des vies normales", explique-t-il.

Faute de moyens, il a filmé les neuf épisodes déjà diffusés, sur quinze prévus, avec son appareil photo.

La plupart des acteurs sont des amis, homosexuels ou non. Contrairement à d'autres pays de la région où la sodomie est interdite, l'homosexualité n'est pas illégale au Vietnam. Mais dans une société où domine la morale confucéenne qui insiste sur tradition et famille, elle a longtemps été taboue.

Le gouvernement a pourtant créé la surprise l'an dernier en envisageant la légalisation du mariage gay, qui a reçu le soutien du ministère de la Santé. Les homosexuels "ont le droit de vivre (...), d'aimer, de trouver le bonheur (et) de se marier", a ainsi récemment déclaré le ministre adjoint, Nguyen Viet Tien.

S'il allait au bout du processus, le Vietnam deviendrait le deuxième pays en Asie-Pacifique et le quinzième dans le monde à prendre une telle décision après l'adoption récente d'une loi en Nouvelle-Zélande et en France.