je suis mort, voyez-vous
je suis bel et bien mort je suis mort, en un sens, comme l'on dort debout et je voudrais, pour voir, que nous rêvions ensemble de ces instants où vivre et mourir se ressemblent par exemple au Japon, lorsque la terre tremble sur un flanc de l'Etna où la lave descend dans un vieil omnibus souffrant et cahotant ou encore à l'abris d'un bunker en avril en suite réveillés, à nouveau entre nous nous pourrions échanger nos morts si différentes avec cérémonie, à l'appui, pour que chante la raison retrouvée sous le soleil des fous eux qui font d'un baptême, un bel enterrement d'une grève de la faim, un festin prodigieux d'une nuit en garde à vue, une goutte de sang et de ce sang versé, une gerbe de feu mais n'est pas fou qui veut et c'est encore la vie qui m'appelle dans l'ombre Sénamor, Leger 2002 |
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mardi 10 janvier 2012
la poesie de Senamor
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