La particularité de cet événement est de rassembler la plupart des films produits dans le royaume chérifien au cours de l'année qui précède le festival. Cela est une façon, selon les organisateurs, de stimuler les créateurs et de susciter une certaine émulation au sein de la corporation. Il faut dire que cette dynamique est accompagnée d'une bonne politique élaborée par le Centre cinématographique marocain (Ccm) dirigée par Nour-Eddine Sail. Le festival de Tanger est d'ailleurs organisé par cette structure en collaboration avec les Chambres professionnelles du secteur cinématographique. Son objectif est de trois ordres : favoriser le développement de la production nationale ; contribuer à la diffusion du film produit ou réalisé par des cinéastes marocains, et créer un cadre de rencontres, de dialogue et d'échanges cinématographiques
Jeudi soir, lors de l'ouverture du festival, il y avait du beau monde : des officiels, des comédiens, des professionnels du septième art, des critiques et un public de cinéphiles venus nombreux, malgré un vent glacial qui souffle sur Tanger. Parmi les invités, figure le comédien et réalisateur ivoirien Sidiki Bakaba qui a échappé à la mort lors des événements politiques en Côte d'Ivoire et qui vit désormais en France. Des films comme « L'amante du Rif » de Narjiss Nejjar, « L'enfant cheikh » de Hamid Benani, « La danse du monstre » de Majid Lahcen, « Dessins d'amour » de Mariam Ait Belhoucine, « Mokhtar » de Halima Ouardiri, « Les vagues du temps » de Ali Benjelloum, etc., sont en compétition pour une quinzaine de prix.
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