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lundi 20 août 2012

Tunisie : La plage de Hammamet transformée en lieu de prière interdite aux non-musulmans


Rien ne doit plus nous étonner en Tunisie depuis que le pouvoir est tombée entre les mains des islamistes.
Il y a quelques jours, des touristes français ont été réprimés par la police religieuse à l’aéroport de Tunis-Carthage. 
Ce dimanche, la plage de la célèbre station balnéaire de Hammamet a été transformée en lieu de prière. Les islamistes, venus de villages proches, se sont organisés pour préparer cet événement, sans autorisation. Sur la plage, non loin du fort, l’imam est monté sur une plate-forme sur l’eau pour donner une prêche, à l’occasion de l’aid el Fitr (fête de la fin du mois de Ramadan).
L’imam Khmaies Salah qui a donné le prêche a affirmé que cette action a été organisée avec une aide logistique et financière de nombreuses personnes qui ont offert des tapis et couvertures pour recouvrir le sable. L’imam a confié au correspondant d’une radio privé qu’il voulait « simplement que la prière de l’Aïd se fasse selon les principes de l’Islam, dans un lieu à découvert ».
Les plages de la ville, notamment à Hammamet-nord, ont donc été interdites aux non musulmans. Les fidèles, qui ont déplacé leur lieu de prière, étaient d’avis qu’il n’est pas permis aux non-musulmans d’être présent à l’heure de la prière sur la même plage du fait que les non musulmans sont impurs au sens impureté spirituelle (Chrétiens et Juifs).
Les touristes occidentaux, sauf ceux qui se sont fait interdire l’accès à cette plage, ne semblent pas au courant qu’une plage ait été réservée aux musulmans. L’apartheid musulman, comme à la Mecque et à ses environs, gagne du terrain.
Les islamistes tunisiens innovent pour ruiner l’image du tourisme local. Hammamet est connu pour être une ville cosmopolite, recevant de nombreux hôtes étrangers.
L’invasion des prières illégales, hors des mosquées, a aussi touché la ville de Kalâa Kebira signifiant « grande forteresse », située à douze kilomètres de Sousse et à 130 kilomètres au sud de Tunis.
Les islamistes de cette ville ont choisi le jour de l’Aïd pour faire la prière non pas à la mosquée mais au stade municipal. Ils se sont basés sur un argument « particulier », celui de la situation géographique du stade qui se trouve être le point le plus haut de la ville.
Les prières de rue sont devenues courantes en Tunisie, et elles génèrent généralement de la violence.
Dimanche matin, deux individus à bord d’une voiture se sont approché de personnes faisant la prière dans une rue. Ils ont eu droit à une « correction islamique », une raclée entraînant le transfert d’un des individus à la clinique.
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© Ftouh Souhail pour www.Dreuz.info

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