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samedi 15 septembre 2012


Jc_largeAu Cameroun, Roger Jean-Claude Mbédé vient de passer un an en prison pour avoir envoyé ce SMS à un autre homme : "Je suis très amoureux de toi".

Ce lundi, Roger doit se rendre à une audience qui le condamnera peut-être à deux années de prison supplémentaires.

 En cellule, il est brutalisé par ses surveillants et vit dans des conditions sanitaires inacceptables. L’homosexualité est toujours illégale au Cameroun, mais le Président Paul Biya et le ministre de la Justice pourraient libérer Roger immédiatement et prononcer un moratoire sur les lois discriminatoires. Par le passé, le Président s’est déjà montré réceptif à la pression internationale. Il sait aujourd’hui que la réputation de son pays est en jeu.

Nous ne disposons que de quelques jours pour lancer une mobilisation massive et faire libérer Roger. Signez la pétition maintenant pour demander au Président Paul Biya et au ministre de la Justice de libérer Roger et d’abroger les lois homophobes.


Au Cameroun, les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres sont victimes d’une répression de grande ampleur. L’an dernier, plus de 20 personnes ont été arrêtées pour suspicion de "comportement homosexuel".

Roger a vu sa propre famille l’abandonner par dégoût. Aujourd’hui, il est seul à se battre pour sa liberté. "Maintenant, ma famille pense que je suis dangereux et qu’elle ne peut pas vivre avec un homosexuel. Les Camerounais savent maintenant qui je suis. Je ne sais même pas comment je pourrai retourner à l’école et décrocher un emploi", explique-t-il.

Nous ne pouvons pas laisser l’homophobie et les préjugés décider du destin de Roger. Ni la loi, ni sa famille ne le protègent. Si nous parvenons à rassembler 50 000 soutiens, le Président camerounais et le ministre de la Justice devront agir. Signez cette pétition et demandez-leur de libérer Roger et d’abroger les lois homophobes au Cameroun.

www.allout.org/fr/Roger

P.-S. Après avoir signé, partagez l’histoire de Roger avec vos proches en transférant cet e-mail ou en publiant la campagne sur Facebook. Aujourd’hui, alors que les observateurs du monde entier ont les yeux rivés sur le Cameroun, chaque voix fait la différence.

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