Translate

mercredi 7 mai 2014

نداء ضد الهوموفوبيا وإضطهاد المثليين والمثليات #الحب_ليس_جريمة VIDEO- Dans un clip, des personnalités de la société civile se prononcent en faveur de la dépénalisation de l'homosexualité dans le royaume.







Dans une vidéo publiée sur YouTube ce dimanche (4 mai) dans le cadre de la campagne "L'amour n'est pas un crime" lancée par l'association Aswat à l'approche de la Journée internationale contre l'homophobie, le 17 mai, des acteurs de la société civile s'engagent "contre l'homophobie" au Maroc. 
 
L'homophobie "constitue un comportement discriminatoire", déclare ainsi l'intellectuel et écrivain Ahmed Assid. "Le respect de l'autre est parmi les fondamentaux des droits de l'Homme", ajoute-t-il.
 
"En tant que citoyen, je dis que les homosexuels ont les mêmes droits que moi", renchérit Abdessamad Dialmy, un universitaire et sociologue.
L'écrivain Abdallah Bida se réfère quant à lui aux "libertés individuelles". "Les gens ont le droit de faire leur choix, de disposer de leur corps du moment qu'ils ne nuisent pas à autrui", dit-il




Faut-il le rappeler: au Maroc, l'homosexualité est interdite par la loi. L'article 489 du code pénal punit tout acte sexuel entre deux personnes de même sexe d'une peine pouvant aller jusqu'à trois ans de prison. Et l'an dernier, deux jeunes ont ainsi été condamnés à quatre mois ferme après avoir été interpellés à Témara, près de Rabat, alors qu'ils se trouvaient ensemble dans une voiture.
 
De plus, la question de l'interdiction de l'homosexualité au Maroc a également fait l'objet de débats lors de l'adoption en France du "mariage pour tous", certains responsables et médias s'inquiétant des possibles répercussions. Le ministère français de la Justice avait alors rapidement publié une circulaire précisant que les ressortissants de 11 pays --dont le Maroc-- ne pouvaient se marier avec une personne de même sexe, en raison de conventions bilatérales.

Un couple franco-marocain a toutefois porté l'affaire en justice, obtenant l'autorisation de se marier par un arrêt de la cour d'appel de Chambéry, malgré l'opposition du parquet, lequel s'est pourvu en cassation.

 
 

Aucun commentaire: