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jeudi 1 mai 2014

LES 16 FILMS GAYS QU IL FAUT AVOIR VU DANS SA VIE

Histoire de parfaire votre culture cinématographique,  voici une sélection des films gays qu’il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie.
La Cage Aux Folles, 1978, Edouard Molinaro, le plus hétéro
Le doyen de notre liste, tiré de la pièce du même nom. À prendre dans le contexte de l’époque. Ce film est certes bourré de clichés sur les homosexuels mais il n’en reste pas moins drôle et très moderne pour son temps. On y rencontre Zaza et Renato, un couple homosexuel tenanciers d’un cabaret dont Zaza est la star. Mais tout bascule le jour où le fils de Renato annonce qu’il va épouser la fille d’un député très conservateur… Il s’agit d’un des films français les plus connus aux Etats Unis ; il fera même l’objet d’un remake en 1996 avec Robin Williams et Gene Hackman.

Another Country, 1984, Marek Kanievska, le plus British
Durant les années 30, dans un collège anglais d’élite encore très empreint de coutumes traditionnelles rigoureuses, Guy Bennett attend avec impatience de devenir un « dieu ». Ce rôle, convoité par tous les élèves de sa génération, permet de dicter ses ordres aux plus jeunes et de diriger une maison d’étudiants. Mais c’est aussi la garantie pour l’avenir d’obtenir un poste important dans la fonction publique. Cette ambition n’autorise cependant pas le moindre écart dans la discipline et Guy Bennett est homosexuel… Ce film a révélé deux acteurs : le très gay Rupert Everett et Colin Firth, Oscar du meilleur acteur en 2011

My Beautiful Laundrette, 1986, Stephen Frears, le plus social
Omar, jeune Pakistanais de la banlieue londonienne, prend la gérance d’une vieille laverie automatique appartenant à son oncle. Il est aidé de Johnny, qui devient son amant. Quand son cousin Salim blesse un membre de l’ancien gang de Johnny, une bagarre éclate… Ce film traite à la fois de la situation sociale sous le gouvernement Thatcher, du racisme et de la diversité culturelle, en plus de l’homosexualité.

Torch Song Trilogy, 1988, Paul Bogart, le plus camp
Arnold enchante les foules d’un cabaret new-yorkais, travesti en chanteuse sous le nom de Virginia Hamm. Juif et homosexuel, il a du mal à faire accepter à sa mère les fantaisies de son mode de vie. Un soir, il rencontre Ed, son premier véritable amour. Mais celui-ci s’avère être un bisexuel qui le partage avec une femme ! Un an plus tard, Arnold se console dans les bras d’Alan, jeune amant tendre, jusqu’à un nouveau bouleversement… Dans le rôle titre, Harvey Fierstein, à la voix si reconnaissable, acteur, dramaturge et militant gay.

Priscilla Folle du désert, 1994, Stephan Elliott, Le plus « folle »
Un road trip australien qui nous mène à la rencontre de deux drag queens et d’un transsexuel, Felicia, Mitzi et Bernadette qui traversent le désert pour aller jouer leur numéro à Alice’s Spring. Elles seront confrontées sur leur chemin à l’Australie profonde et plutôt intolérante, aux pannes de bus et à leurs propres secrets… Le film est devenu une comédie musicale.

Beautiful Thing, 1996, Hettie Macdonald, le plus tendre
Dans une banlieue de Londres, Jamie sèche les heures de cours pour échapper aux brimades de ses camarades. Ste, son voisin, est battu par son père et vient se réfugier chez lui la nuit. Ils expérientent de nouvelles sensations en partageant le même lit… Du film, on retient aussi la bande originale, avec notamment les chansons sucrées de Mama Cass.

Pédale Douce, 1996, Gabriel Aghion, le plus Frenchy
Un film français « grand public » qui aborde de façon touchante l’univers méconnu (pour les hétéros) de la vie des gays. Célibataire, Adrien Aymar est un respectable homme d’affaire durant la journée. Pourtant le soir, Adrien troque son costume pour une tenue de drag-queen, et se rend chez Eva, gérante d’une boîte de nuit gay. Lorsque son patron, Alexandre Agut, l’invite lui et sa « femme » à dîner chez lui, Adrien demande à Eva d’endosser ce rôle afin de parfaire sa couverture d’hétéro… Avec son impressionnant casting, Fanny Ardant, Richard Berry, Patrick Timsit, le film a marqué les années 90, avec plus de 4 millions d’entrées.

La Mauvaise Education, 2004, Pedro Almodovar, le plus latin
Ce film d’Almodovar raconte l’histoire d’Ignacio et Enrique deux enfants qui découvrent l’amour dans une école religieuse sous la dictature espagnole du début des années soixante. Le père Manolo, directeur de l’école et professeur de littérature, est témoin de ces premières découvertes. Les trois personnages seront amenés à se retrouver une fois Enrique et Ignacio devenus adultes… Ce n’est qu’un des nombreux films dans lesquels Pedro Almodovar met en scène des personnages homosexuels.

Crustacés et Coquillages, 2004, Olivier Ducastel, le plus familial
Un film français méconnu mais qui vaut le détour. Une famille en vacances dans le sud de la France se voit confrontée aux petits secrets de chacun, le tout dans une ambiance très gay et très bon enfant. Entre cruising dans les calanques, tromperie dans la garrigue et retrouvailles viriles avec les amours d’enfance, ce petit film vous promet un moment agréable.

C.R.A.Z.Y., 2005, Jean-Marc Vallée, le plus 80’s
Véritable phénomène au Québec, ce film nous raconte l’histoire la famille Beaulieu. Le titre est en fait l’acronyme des initiales des cinq frères de la famille Christian, Raymond, Antoine, Zachary et Yvan. L’histoire est focalisée sur Zachary, un jeune homosexuel qui grandit dans cette famille québécoise des années 70, attachée à des valeurs traditionnelles, alors que lui-même cherche l’approbation de son père qui ne voit en lui qu’un « fif » (une fifille).

A Single Man, 2009, Tom Ford, le plus esthétique
Los Angeles, 1962. Depuis qu’il a perdu son compagnon Jim dans un accident, George Falconer, professeur d’université britannique, se sent incapable d’envisager l’avenir. Solitaire malgré le soutien de son amie Charley, elle-même confrontée à ses propres interrogations sur son futur, George ne peut imaginer qu’une série d’évènements vont l’amener à décider qu’il y a peut-être une vie après Jim. Le récit d’une époque où vivre son homosexualité n’était pas aussi aisé que de nos jours, particulièrement pour des couples n’ayant aucun droit légitime.

Harvey Milk, 2009, Gus Van Sant, le plus militant
Sous forme d’un biopic, ce film retrace les dernières années de vie d’Harvey Milk, grand militant de la cause gay dans le San Francisco des années 70. Il s’agit du premier homme politique ouvertement gay à avoir été élu aux Etats Unis. Ce film est un hommage à sa mémoire, pour ne pas oublier que des gens sont morts pour nos droits.

Les Amours Imaginaires, 2010, Xavier Dolan, le plus onirique
Qui n’a jamais vécu une histoire d’amour imaginaire ? Qui n’est jamais tombé amoureux sans que cela soit réciproque ? Un film qui s’adresse à tous ceux qui ont un jour aimé et ont été déçus de ne pas être aimé en retour. Le scénario dépeint l’amitié de Francis et Marie, deux amis qui ont le malheur de tomber amoureux de la même personne. Leur trio va rapidement se transformer en relation malsaine où chacun va tenter d’interpréter à sa manière les mots et gestes de celui qu’il aime.

Kaboom, 2010, Greg Araki, le plus « WTF ? »
Le gros délire pop acidulé de Greg Araki, figurant dans la sélection officielle du festival de Cannes 2010. Smith a tout juste 18 ans et plein de sève, il découvre l’université avec  sa meilleure amie lesbienne. Ils ne tarderont pas à être confrontés à d’étranges phénomènes apparemment inexplicables. Ce film est soit un gros navet soit un coup de génie. Dans les deux cas la débauche de beaux garçons et de couleurs enrobées dans le soleil californien ne laisse personne indifférent.

Le Secret de Brokeback Moutain, 2006, Ang Lee, le plus tragique
Probablement le film le plus connu de cette liste. Dans ce grand succès, Ang Lee nous dépeint l’histoire d’amour impossible de deux cow boys américains Jack et Ennis, dans les Etats-Unis des années 60. Lors d’un été, pendant la saison de la transhumance, les deux hommes se retrouvent isolés au milieu de la nature. Nait alors une complicité qui se transformera en passion. Mais dans une société conservatrice rien n’est jamais facile et ils devront se séparer à la fin de la saison pour honorer leurs devoirs familiaux.

The Bubble, 2007, Eytan Fox, le plus oriental
Un film pour se rappeler qu’il y a des homos aussi en Orient ! Trois jeunes Israéliens, Noam, disquaire, Yali, gérant de café, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté, partagent un appartement dans un quartier branché de Tel-Aviv, symbole de cette “bulle” (surnom donné à la ville). Dans ce cocon quasi déconnecté de la réalité des conflits politiques qui agitent Israël et la Palestine, ils mènent une existence tout à fait ordinaire, préférant se concentrer sur leur vie amoureuse. Leur quotidien va pourtant être bouleversé par l’arrivée d’Ashraf, un Palestinien dont Noam tombe amoureux lors d’un incident au Check Point de Naplouse… Le succès de ce film a beaucoup fait pour la notoriété de Tel Aviv comme nouvelle destination gay en Méditerranée.

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