Certains trouveront peut-être ce film trop désespéré. Mais on y suit le parcours jusqu’au-boutiste de deux amants, profondément amoureux l’un de l’autre, qu’une passion dévorante va peu à peu abîmer. Le travail visuel de Thimios Bakatakis est magnifique alors que Keep the lights on est aussi un regard sans concession sur la «planète» culturelle new-yorkaise, ses coteries et ses rites.
Enseignant, universitaire, militant de la cause homosexuelle, Ira Sachs signe un film très libre, qui retrouve l’esprit très décalé du pur cinéma indé américain. Depuis un peu plus d’un an, Keep the lights on fait un tabac dans les festivals. Et pas seulement dans les rendez-vous cinématographiques homos. Sa façon d’aborder l’intimité et les rapports humains tranche en tout cas sur le tout-venant.
Regardez la bande-annonce:
source : tetu.com
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