Nés en Australie de familles libanaises conservatrices, les deux jeunes n'osent pas révéler leur orientation sexuelle à leurs parents par peur de leur réaction. "Imaginez la jorsa [le scandale] !", comme dirait le "couple".
"J'adore ma maman, mais je ne pourrais jamais lui dire que je suis homosexuelle, dit Mouna. Elle me tuerait. Ou bien ça la rendrait tellement malade qu'elle en mourrait et ce serait à cause de moi. Je ne veux pas lui faire de la peine, mais j'ai 35 ans. Le seul moyen pour moi de quitter la maison, c'est soit dans une robe de mariée, soit dans un cercueil."
"Et moi alors ? rétorque Sam. Je suis un homme et mes parents continuent de me dire à quelle heure je dois rentrer à la maison. Je ne peux jamais sortir pour faire la fête. Ils m'obligent à rencontrer des femmes pour que je me marie. Impossible que mes parents acceptent le fait que je sois gay."
"Il fallait agir !" assure Mouna. Les deux jeunes Libanais décident donc de se marier. Car il n'y a rien de mieux qu'un mariage de raison pour éviter d'éveiller les soupçons. C'est ainsi que tout commence.
Avec un style qui mélange brillamment l'humour et le drame, la série en anglais - avec quelques passages en arabe - compte pour le moment neuf épisodes de trois à quatre minutes chacun. Dans chaque épisode, un nouveau rebondissement dans la vie de ce jeune "couple " : Mouna tente d'éviter le sujet de la grossesse face à l'insistance de sa mère ; Sam échappe au pire lorsque sa belle-mère débarque chez lui à l'improviste, son copain caché dans la chambre à coucher ; Mouna ne se sent toujours pas à l'aise de s'afficher en public avec sa copine costaude... Comme quoi, la peur du qu'en dira-t-on poursuit les Libanais jusqu'en Australie !
Quant au casting de la série, il est principalement formé de jeunes issus de la diaspora libanaise. Mouna est interprétée par Abbey Aziz, développeuse web et graphiste. Sam est interprété par George el-Hindi, acteur professionnel. Mervat Badra, policière dans la vraie vie, joue le rôle de la petite amie de Mouna dans la série. « Je t’aime, mais... » a été écrite et réalisée par Fadia Abboud, qui passe son temps entre les tournages et le travail communautaire. L’un de ses premiers films s’intitule « I Remember 1948 » (« Je me souviens de 1948 »), une collection d’histoires personnelles de Palestiniens qui ont perdu leur maison lors de la « Nakba ». Elle est également la cofondatrice d’une boîte de nuit gay à Sydney, le « Club Arak », et la codirectrice du Festival du film arabe à Sydney.
Sur les réseaux sociaux, la série semble rencontrer un franc succès auprès des internautes. "Il ne fait aucun doute que cette série est importante pour la communauté des gays et lesbiennes arabes, écrit Brian Whitaker sur son blog al-bab.com. (...) Il y a déjà eu des films arabes mettant en scène des personnages homosexuels, mais je crois que c'est la première série à raconter une histoire d'un point de vue entièrement gay." Le blogueur "Beirut Boy", écrit de son côté : "Je l'ai instantanément partagée avec mes amis. Je n'ai pas été aussi content depuis très longtemps."
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jeudi 31 janvier 2013
Les enfants syriens paient le prix fort de la guerre
Au cours de ces 10 dernières années, selon le Portail des Droits de l'Enfant,
on estime qu'environ 10 millions d'enfants ont été tués suite à des
guerres. Ce site classe les enfants victimes de guerre en tant que
victimes civiles, enfants soldats, enfants déplacés, orphelins, blessés
ou handicappés, enfants emprisonnés et exploités (exploitation sexuelle
ou même travail forcé). Malgré le fait que la Déclaration et le Programme d'Action de Vienne (VDPA), ainsi que la Convention relative aux droits de l'enfant des
Nations Unies signée le 20 novembre 1989, garantissent le droit des
enfants à la survie et à la protection, les enfants continuent à
souffrir de par le monde.
Depuis mars 2011, quand la révolution syrienne s'est amorcée contre le régime de Bachar al-Assad, les enfants de Syrie ont figuré parmi les premières victimes de la violence, de la torture et des tueries.
Selon un rapport de HRW, “On n'a jamais vu une telle horreur , en juin 2011 :
Le 18 janvier, le directeur régional de l'UNICEF pour le Moyen Orient et l'Afrique du Nord, Maria Calivis, disait :
Voici un survol des réactions d'internautes syriens sur Twitter :
Le 25 mai 2011, le monde apprenait l'histoire horrifiante de la torture et du meurtre de Hamza Ali AlKhateeb, un garçon syrien de 13 ans que l'on dit être décédé après presqu'un mois de détention aux mains du gouvernement syrien à Daraa.
Les enfants syriens paient le prix de la guerre des adultes en Syrie. Les enfants réfugiés syriens sont accablés, dépassés, n'ayant jamais imaginé qu'ils pourraient se trouver prisonniers d'une telle situation. L’Organisation syrienne pour la défense des droits de l'Homme écrivait sur sa page Facebook le 28 décembre 2012 :
On peut espérer faire une petite différence, comme Leila en exprimait le souhait sur Twitter :
Convention relative aux droits de l'enfant – Nations Unies, Article 19: “Les États parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales”Des victimes oubliées
Depuis mars 2011, quand la révolution syrienne s'est amorcée contre le régime de Bachar al-Assad, les enfants de Syrie ont figuré parmi les premières victimes de la violence, de la torture et des tueries.
Selon un rapport de HRW, “On n'a jamais vu une telle horreur , en juin 2011 :
Les manifestations ont commencé à Daraa en réaction à la détention et à la torture de 15 enfants accusés d'avoir dessiné des graffitis de slogans appelant à faire tomber le gouvernement. En riposte et depuis lors, les forces de l'ordre ont ouvert le feu de manière répétée et systématique sur des manifestants très majoritairement pacifiques. Les forces de l'ordre ont tué au moins 418 personnes dans le gouvernorat de Daraa seul, et plus de 887 dans le pays, selon les militants locaux qui tiennent une liste des morts. Il est impossible d'obtenir des chiffres exacts.Depuis, on estime que 4 355 enfants syriens ont été tués (en date du 15/1/2013) selon le dernier rapport de la Base de données des martyres de la révolution syrienne (texte en anglais ou en arabe), cela en plus des milliers d'autres blessés, détenus ou laissés sans famille, ou sans aide médicale et sans assistance humanitaire. Human Rights Watch, par exemple, diffuse des éléments de preuve qui montrent comment l'armée de l'air du régime Assad a utilisé des sous-munitions pour tuer des enfants.
“Des anges… des anges qui nous ont quittés … le prix fort que les Syriens paient pour cette guerre absurde..”. Source: NINO Fezza cinereporter sur Facebook
Une série de rapports émanant de la Syrie cette semaine souligne le prix terrible que paient les enfants tant que le conflit fait rage dans le pays.Entre-temps, les enfants syriens sont les victimes oubliées de ces 22 mois de conflit. Le nombre de vies d'enfants perdues continue à augmenter chaque jour, et les combattants syriens n'ont pas d'autre choix que de diffuser les mauvaises nouvelles sur les médias sociaux.
Voici un survol des réactions d'internautes syriens sur Twitter :
15 janvier 2013: @rallaf : Le régime Assad a tué au moins 21 enfants et 130 adultes en Syrie (#Syria) hier, principalement par des frappes aériennes sur des habitations et des boulangeries.Des dizaines d'enfants assassinés en Syrie
13 janvier 2013: @RevolutionSyria : Le massacre de plus de 52 000 civils sans défense, y compris 4 000 enfants, ne constitue pas une guerre civile mais de gigantesques crimes contre l'humanité. #Syria
12 décembre 2012: @RanaKabbani54 : 27 enfants + 13 mères assassinés dans le génocide d'#Assad aujourd'hui, parmi les 120 tués pour l'instant en guise de cadeau de Noël pour notre peuple. #Syria #AssadCrimes
12 décembre 2012: @farGar : aujourd'hui NON COMPRIS, plus de 103 enfants syriens ont été tués depuis le soir de Noël #Childvictims
Le 25 mai 2011, le monde apprenait l'histoire horrifiante de la torture et du meurtre de Hamza Ali AlKhateeb, un garçon syrien de 13 ans que l'on dit être décédé après presqu'un mois de détention aux mains du gouvernement syrien à Daraa.
Il a été constaté au moment de sa mort de nombreuses blessures, y compris des fractures, des blessures par balle, des brûlures, et des mutilations génitalesUn an après le martyre de Hamza a eu lieu le massacre de Houla. Le 25 mai 2012, les combattants ont accusé les forces loyales à Bachar al-Assad d'avoir assassiné 108 Syriens, dont 25 hommes, 34 femmes et 49 enfants âgés de moins de 10 ans (selon des observateurs des Nations Unies) aux abords de la ville de Houla, dans la province de Homs. La vidéo ci-dessous [Attention : contenu explicite, mort d'enfants] montre les suites d'un massacre avec des dépouilles d'enfants et des membres humains ensanglantés.
Les enfants syriens paient le prix de la guerre des adultes en Syrie. Les enfants réfugiés syriens sont accablés, dépassés, n'ayant jamais imaginé qu'ils pourraient se trouver prisonniers d'une telle situation. L’Organisation syrienne pour la défense des droits de l'Homme écrivait sur sa page Facebook le 28 décembre 2012 :
Près de 4 000 enfants syriens ont été tués jusqu'à présent au cours de la guerre que mène Assad contre la Syrie, des dizaines de milliers d'autres ont été mutilés et blessés, tous sont traumatisés et terrorisés… Une question pour les dirigeants mondiaux : combien d'enfants devront-ils être assassinés par un régime qui les perçoit comme une cible légitime avant que ne soit établie une ‘ligne rouge’ ?Il existe de nombreuses initiatives pour venir en aide aux enfants de Syrie. Par exemple, il est possible de faire des dons auprès de Save the Children pour procurer des vêtements chauds, des chaussures et des couvertures aux enfants. Des colis d'aide hivernale spécialement conçus pour les nourrissons sont disponibles.
On peut espérer faire une petite différence, comme Leila en exprimait le souhait sur Twitter :
@leila_na: J'ai hâte de voir le jour où j'allumerai mon ordinateur sans y trouver des images de beaux enfants massacrés.#ThisIsSyria
WEBSERIE • Pour être libres, un mariage de raison entre un gay et une lesbienne libanais
"I luv u but" ("Je t'aime mais"), c'est l'histoire de deux jeunes libanais nés en Australie. Mouna est lesbienne, Sam est gay. Ils décident de se marier pour quitter la maison parentale et vivre librement leur sexualité. Diffusée depuis novembre, cette websérie à succès raconte leurs péripéties
souce . courrier international
mercredi 30 janvier 2013
Maroc : jeunes et célibataires... par défaut
Dans une société qui s'individualise, on convole en justes noces de plus en plus tardivement. Et en attendant d'avoir les moyens de fonder une famille, garçons et filles bricolent leur sexualité.
«À Casablanca, il est plus facile de trouver des souliers de luxe qu'un mari acceptable », s'agace Ghita dans un battement de cils. Elle nous a donné rendez-vous dans une des rues commerçantes du Maarif, où elle a ses habitudes de serial-shoppeuse. Cadre supérieur dans une société immobilière, elle s'affiche en célibataire endurcie. « J'ai 29 ans, je gagne bien ma vie et je vis encore chez mes parents. Si un mec veut m'épouser, il a intérêt à présenter de solides arguments. » Il y a bien eu des petits copains, mais la pression commence à se faire sentir. « Mon père est plutôt cool, c'est ma mère qui s'inquiète », soupire Ghita.
Comme elle, de nombreuses jeunes femmes assument leur célibat. Fini le temps où il fallait se marier jeune, avoir des enfants et se ranger. Plus généralement, le célibat n'est plus cette transition rapide entre l'enfance et l'entrée dans la vie adulte, puisqu'il s'allonge. D'après les statistiques compilées par le Haut-Commissariat au plan (HCP), l'âge moyen du premier mariage est de plus en plus tardif : 31,4 ans pour les hommes, 26,6 ans pour les femmes. Pour ces dernières, cet âge s'établissait, en moyenne, à 17,5 ans en 1960. « Si les filles de la bourgeoisie peuvent faire la fine bouche, la réalité est tout autre dans le reste de la population », nuance Abdessamad Dialmy, sociologue, pour qui le célibat est généralement forcé, notamment pour des raisons matérielles.
Impossible
« De plus en plus de jeunes attendent de terminer leurs études, de décrocher un emploi stable et d'avoir un logement avant d'envisager le mariage », explique le sociologue. Car le mariage reste un important marqueur de conformisme social. Si 44,1 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans déclarent penser au mariage, selon l'enquête nationale sur les jeunes (HCP, 2011), la proportion de femmes est plus élevée (57,6 %) que celle des hommes (34,1 %). Pour les jeunes hommes, les raisons avancées pour souhaiter le mariage sont la stabilité et la constitution d'une famille (62,3 %), et le devoir religieux (34,1 %). « Toutes les filles que j'ai connues étaient d'accord pour s'amuser mais pas pour s'engager sérieusement », témoigne Nabil, 24 ans. Cet étudiant en première année de master revendique plusieurs expériences sexuelles, mais n'envisage pas de se marier dans l'immédiat. Comme s'il y avait d'un côté les filles à la jambe légère et de l'autre les bonnes à marier. « Pas du tout », s'amuse Lamia, 28 ans, fiancée depuis trois ans. « Le plus important est de savoir ce qu'on veut. De même que les garçons ne viennent pas au mariage sans expérience, les filles aussi ont le droit de rencontrer des garçons. » La revendication d'un libre.....Maroc : jeunes et célibataires... par défaut
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Maroc : jeunes et célibataires... par défaut | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
lundi 28 janvier 2013
BRUXELLES BOZAR : L'AMOUR AU-DELÀ DES FRONTIÈRES. Trois poètes se rencontrent. Et un trio de musiciens leur donne la réplique. Ils parlent d'amour.
Dates: | 14/02/2013 à 20h00 |
Lieu: | Palais des Beaux-Arts |
Prix: | € 15,00 |
Tickets: | www.bozar.be |
Trois poètes se rencontrent. Et un trio de musiciens leur donne la réplique. Ils parlent d'amour. Cette cinquième édition de L'amour au-delà des frontières ne se consacre plus uniquement à la poésie arabe. Les trois poètes intervenant proviennent de Syrie, du Maroc et de Belgique.
Hala Mohammed, femme syrienne, libérale et non-conformiste, lira des textes de sa création. Sa poésie est directe et sensorielle. Elle appartient à une nouvelle génération de poétesses arabes qui couchent sur le papier leurs expériences de femmes et intellectuelles du monde arabe.
Taha Adnan est d'origine marocaine et vit à Bruxelles depuis des années. Il amènera des poèmes inédits ainsi qu'une sélection issue de « Je hais l'amour », un recueil paru en 2010. Koen Stassijns viendra compléter ces interventions à l'aide d'extraits de son anthologie, Liefdes werk, 300 gedichten over liefde uit de hele wereld.
Poètes: Hala Mohammad, Taha Adnan, Koen Stasijns
Chanteur / bassiste: Henk de Laat
Batteur / percussionniste: Ron Van Stratum
Pianiste: Dirk Schreurs
Production: Moussem en association avec Bozar et CC Berchem
Taha Adnan est d'origine marocaine et vit à Bruxelles depuis des années. Il amènera des poèmes inédits ainsi qu'une sélection issue de « Je hais l'amour », un recueil paru en 2010. Koen Stassijns viendra compléter ces interventions à l'aide d'extraits de son anthologie, Liefdes werk, 300 gedichten over liefde uit de hele wereld.
Poètes: Hala Mohammad, Taha Adnan, Koen Stasijns
Chanteur / bassiste: Henk de Laat
Batteur / percussionniste: Ron Van Stratum
Pianiste: Dirk Schreurs
Production: Moussem en association avec Bozar et CC Berchem
Drie dichters ontmoeten elkaar. Een trio muzikanten dient hen van antwoord. Ze hebben het over de liefde. Deze vijfde editie van Grenzeloze Liefde wijdt zich niet meer louter aan de Arabische poëzie. Er komen drie dichters aan het woord uit Syrië, Marokko en België.
Hala Mohammed- vrouw, Syrisch, liberaal en non- conformistisch leest voor uit eigen werk. Ze staat voor een directe zintuigelijke poëzie. Ze maakt deel uit van een nieuwe generatie Arabisch vrouwelijke dichters die hun ervaringen neerschrijven als vrouw en intellectueel in de Arabische wereld.
Taha Adnan is van Marokkaanse origine en woont al jaren in Brussel. Hij brengt onuitgegeven gedichten en een selectie uit ik haat de liefde, een bundel die verscheen in 2010. Koen Stasijns zoekt een juiste aanvulling samen uit zijn bloemlezing Liefdeswerk van 300 dichters uit de hele wereld.
Dichters: Hala Mohammad, Taha Adnan, Koen Stasijns
Zanger/bassist: Henk de Laat
Drummer/percussionist: Ron Van Stratum
Pianist: Dirk Schreurs
Productie: Moussem i.s.m. Bozar en CC Berchem
Taha Adnan is van Marokkaanse origine en woont al jaren in Brussel. Hij brengt onuitgegeven gedichten en een selectie uit ik haat de liefde, een bundel die verscheen in 2010. Koen Stasijns zoekt een juiste aanvulling samen uit zijn bloemlezing Liefdeswerk van 300 dichters uit de hele wereld.
Dichters: Hala Mohammad, Taha Adnan, Koen Stasijns
Zanger/bassist: Henk de Laat
Drummer/percussionist: Ron Van Stratum
Pianist: Dirk Schreurs
Productie: Moussem i.s.m. Bozar en CC Berchem
BRUXELLES BOZAR :MAQÂM IRAKIEN - DUO CONCERT
Dates: | 02/02/2013 à 20h00 |
Lieu: | Palais des Beaux-Arts |
Prix: | € 15/12 |
Tickets: | www.bozar.be |
Au Bozar, nous écouterons les musiciens irakiens soliste Ahmed Mukhtar (luth) et duo Khalid Mohammed Ali (violon) et Hasan Falih Owaid Abbas (kanoun) qui interprètent le maqâm classique de Bagdad. L'ensemble préfère incontestablement le raffinement délicat à la virtuosité explosive.
Une liste des chefs-d’œuvres du patrimoine oral et immatériel de l'humanité. Cela vous évoque-t-il quelque chose ? L’UNESCO se charge de l’élaborer et le maqâm y est repris depuis 2003. Même si ce nom ne vous dit peut-être rien à première vue, les maqâmât constituent la base de la musique modale arabe et orientale. Les compositions et improvisations sont élaborées sur la base d'un groupe de tonalités qui se développe suivant des modèles. Ces fragments mélodiques sont répétés, arrangés et variés selon des micro-intervalles. Chaque maqâm correspond à un état d'esprit, un moment de la journée...
Luth: Ahmed Mukhtar
Violon: Khaled Mohammed Ali
Kanoun: Hasan Falih Owaid Abbas
Production: Bozar en Moussem
Luth: Ahmed Mukhtar
Violon: Khaled Mohammed Ali
Kanoun: Hasan Falih Owaid Abbas
Production: Bozar en Moussem
In Bozar horen we solist Ahmed Mukhtar en duo Khalid Mohammed Ali en Hasan Falih Owaid Abbas uit Irak aan het werk. Zij vertolken de klassieke maqam stijl uit hun vaderland. Grote subtiliteit en verstilde verfijning staan voorop.
Een lijst met meesterwerken van het orale en immateriële erfgoed van de mensheid. Zegt u dat iets? De Unesco stelt die samen en sinds 2003 is de maqam daarin opgenomen. De naam kan u op het eerste zicht weinig zeggen maar maquamat zijn de basis van de Arabische en oosterse modale muziek. Composities en improvisaties worden opgebouwd vanuit een vaste groep tonen die zich ontwikkelt volgens patronen. Deze melodische fragmenten worden herhaald, versierd en microtonaal gevarieerd. Elke maqam komt overeen met een gemoedstoestand, een moment van de dag...
Oud: Ahmed Mukhtar
Viool: Khaled Mohammed Ali
Kanoen: Hasan Falih Owaid Abbas
Productie: Bozar en Moussem
Oud: Ahmed Mukhtar
Viool: Khaled Mohammed Ali
Kanoen: Hasan Falih Owaid Abbas
Productie: Bozar en Moussem
jeudi 24 janvier 2013
Bruxelles Theatre : Je suis un prophète c'est mon fils qui l'a dit
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Wa Hiya Benkiran Gangnam Style Cover By Chekhsar
Wa Hiya Benkiran Gangnam Style Cover By Chekhsar
Il dénonce désormais l'immobilisme du gouvernement Benkirane. La vidéo Wa Hiya Benkirane (« Hé Benkirane! ») est apparue sur YouTube le 6 janvier. Largement reprise sur les réseaux sociaux, elle totalise déjà des dizaines de milliers de vues. Sur l'air de la célèbre chanson de pop coréenne Gangnam Style, elle apostrophe le chef du gouvernement marocain : « Hé Benkirane, Benkirane! Agis! Trouve une solution, montre-nous ce que tu sais faire! Épate-nous! Ça fait longtemps qu'on attend le changement, mais on ne voit rien venir! »
Un an après la victoire électorale du Parti de la justice et du développement, c'est son leader qui est directement visé. « Allez Benkirane! Le peuple t'a choisi, tu es responsable maintenant! Débrouille-toi, tu t'es mis dans le pétrin tout seul! Prépare-toi à l'opposition! Hé le populiste! » Cheikh Sar, qui moque aussi la métamorphose des islamistes, passés « de la djellaba à la cravate », ne s'est pas toujours opposé à eux.
mercredi 16 janvier 2013
BRUXELLES M0ad 14 ans, victime d’une bavure policière à Molenbeek.
Bavure policière à Molenbeek?
REPORTAGE-VIDEO de Marc Debont et Anaïs Letiexhe – Intervenants :
- Aicha Daoudi, maman de Moad
- Jawad Touile, papa de Moad
- Johan Berckmans, porte-parole zone de Police Ouest
- Jawad Touile, papa de Moad
- Johan Berckmans, porte-parole zone de Police Ouest
vendredi 11 janvier 2013
Tunisie : "Je prendrai les armes s’il le faut", le livre qui résume l’état d’esprit d’un pays, et qui peut rectifier la trajectoire du Printemps arabe
Dalila Ben Mbarek Msaddek, 42 ans, avocate, est mariée et mère de trois filles. Après la révolution tunisienne, elle a cofondé le mouvement citoyen Doustourna, l’un des plus actifs aujourd’hui en Tunisie. Valérie Urman, 48 ans, journaliste indépendante, a dirigé le service « Société » du Parisien –Aujourd’hui en France et de France-Soir. Elle collabore au magazine Clés. A quelques jours du deuxième anniversaire de la chute de Ben Ali, leur livre résume l’état d’esprit de tout un pays.
Dalila Ben Mbarak Msaddek n’avait jamais fait de politique, ne militait pas, s’était juré de ne prendre aucun risque. Rien ne la prédestinait à devenir une pasionaria du printemps arabe. Dalila Ben Mbarek Msaddek, avocate à Tunis, voulait oublier son enfance pauvre et exposée en s’élevant dans la petite bourgeoisie, en assurant le confort de ses trois filles, quitte à fermer les yeux sur les procès truqués, à ravaler la frustration du silence, l’humiliation des libertés confisquées. Sa vie a basculé le 14 janvier 2011 : la révolution tunisienne secoue brutalement le fatalisme, réveille l’espoir, le courage, l’énergie. Plus rien n’est impossible !
Mais derrière la liesse populaire et la frénésie du soulèvement surgissent l’angoisse et l’incertitude. Tandis que les islamistes accèdent au pouvoir, Dalila voit surgir l’impensable péril : les drapeaux noirs d’organisations salafistes violentes. Elle reçoit comme une gifle la montée en puissance de l’intégrisme religieux, les multiples remises en cause de l’égalité des sexes, des droits des femmes, de la transition démocratique.
Dalila incarne, avec des milliers d’autres femmes sorties de l’ombre, le rôle des nouveaux mouvements citoyens en Tunisie. La société civile s’est imposée comme le principal rempart contre l’islamisation de la rue et de l’Etat. Dalila y sacrifie sa vie de famille, délaisse son cabinet, vide ses économies. Avec une poignée de proches, elle fonde « Doustourna » (Notre Constitution) pour faire entendre la voix des simples citoyens, avec la conviction que chacun peut participer et jouer un rôle inédit face aux partis politiques et au pouvoir en place. Mais comment tenir dans l’amateurisme, sans relais financier et médiatique ?
Entrainé dans un tourbillon d’événements, son minuscule réseau va toucher, en quelques mois, des milliers de gens, de toutes conditions, à travers le pays, et devenir une organisation citoyenne de premier plan. Manifestations et sit-in ne suffisent pas. Il faut se retrousser les manches, aller parler aux femmes, dialoguer dans les villages, les usines, s’implanter dans les quartiers démunis, lancer partout des actions concrètes pour affronter les réalités quotidiennes. Dalila en ressort profondément transformée : « Ma vie, mes centres d’intérêts, mes priorités, mon standing, mon entourage, même mon physique, tout a complètement changé ».
Ce combat, pour la liberté et la dignité, est d’abord un combat de mère. Le témoignage de Dalila Ben Mbarek Msaddek éclaire l’engagement extraordinaire de milliers de femmes ordinaires, anonymes, acharnées à défendre l’avenir de leurs enfants. Deux ans après la chute de Ben Ali, alors que se profile l’échéance décisive d’élections présidentielles et législatives, elles qui croyaient vivre une révolution éclair s’organisent pour livrer une très longue bataille. Tandis que les magistrats ont manifesté le 10 janvier pour exiger l’indépendance de la justice, que les médias ferraillent pour la liberté d’expression, les organisations citoyennes ont décrété une « semaine de la colère ». Le « 14 janvier » n’est pas encore un jour de fête.
C’est un livre à lire absolument, un témoignage dont on ressort avec une question : et si le Printemps arabe n’avait pas encore dit son dernier mot ?
Mais derrière la liesse populaire et la frénésie du soulèvement surgissent l’angoisse et l’incertitude. Tandis que les islamistes accèdent au pouvoir, Dalila voit surgir l’impensable péril : les drapeaux noirs d’organisations salafistes violentes. Elle reçoit comme une gifle la montée en puissance de l’intégrisme religieux, les multiples remises en cause de l’égalité des sexes, des droits des femmes, de la transition démocratique.
Dalila incarne, avec des milliers d’autres femmes sorties de l’ombre, le rôle des nouveaux mouvements citoyens en Tunisie. La société civile s’est imposée comme le principal rempart contre l’islamisation de la rue et de l’Etat. Dalila y sacrifie sa vie de famille, délaisse son cabinet, vide ses économies. Avec une poignée de proches, elle fonde « Doustourna » (Notre Constitution) pour faire entendre la voix des simples citoyens, avec la conviction que chacun peut participer et jouer un rôle inédit face aux partis politiques et au pouvoir en place. Mais comment tenir dans l’amateurisme, sans relais financier et médiatique ?
Entrainé dans un tourbillon d’événements, son minuscule réseau va toucher, en quelques mois, des milliers de gens, de toutes conditions, à travers le pays, et devenir une organisation citoyenne de premier plan. Manifestations et sit-in ne suffisent pas. Il faut se retrousser les manches, aller parler aux femmes, dialoguer dans les villages, les usines, s’implanter dans les quartiers démunis, lancer partout des actions concrètes pour affronter les réalités quotidiennes. Dalila en ressort profondément transformée : « Ma vie, mes centres d’intérêts, mes priorités, mon standing, mon entourage, même mon physique, tout a complètement changé ».
Ce combat, pour la liberté et la dignité, est d’abord un combat de mère. Le témoignage de Dalila Ben Mbarek Msaddek éclaire l’engagement extraordinaire de milliers de femmes ordinaires, anonymes, acharnées à défendre l’avenir de leurs enfants. Deux ans après la chute de Ben Ali, alors que se profile l’échéance décisive d’élections présidentielles et législatives, elles qui croyaient vivre une révolution éclair s’organisent pour livrer une très longue bataille. Tandis que les magistrats ont manifesté le 10 janvier pour exiger l’indépendance de la justice, que les médias ferraillent pour la liberté d’expression, les organisations citoyennes ont décrété une « semaine de la colère ». Le « 14 janvier » n’est pas encore un jour de fête.
C’est un livre à lire absolument, un témoignage dont on ressort avec une question : et si le Printemps arabe n’avait pas encore dit son dernier mot ?
Top 60 des étapes par lesquelles passe un accro à Facebook
Ce n’est plus un secret pour personne, Facebook est le réseau social par excellence (du moins pour les facebookeurs). C’est plus ou moins addictif comme la cigarette, le sexe ou l’alcool, selon l’usage qu’on en fait. Sur une échelle de 1 à 65 où en êtes-vous au niveau de la dépendance au réseau social ?
- Tout le monde t’en parle
Mais comme tu as toujours été quelqu’un de très dur à influencer, tu te dis que tu ne tomberas pas dans le panneau. - Ton frère, ta sœur et tes cousins ne jurent plus que par Facebook
Tu ris intérieurement et tu te dis que ces gens sont fous de poster leur vie sur Internet comme ça. - Tu reçois un mail douteux qui t’invite à t’inscrire
Il proviendrait d’un de tes potes de fac. Pourquoi t’écrit-il en anglais alors? - Tu as ouvert un compte avec un faux nom, mais juste pour voir, hein
Il y a plein d’étapes à faire, tu ne comprends rien, tu laisses tomber. - Tu as entendu que la photo nue d’une amie a été balancée sur le réseau
Tu veux te connecter pour voir ça mais tu as oublié ton mot de passe et tu ne veux pas le réinitialiser. Tu laisses tomber et tu te dis que ce n’est pas gentil de se moquer d’une amie, et que de toute façon tout cela est très superficiel. - Tu croises un vieux pote dans la rue, il est pressé et n’a pas trop le temps de bavarder
Il te demande si tu es sur Facebook pour qu’il puisse t’envoyer une demande. Tu lui dis que c’est plutôt toi qui vas le faire. - Tu te dis que c’est trop bête de passer à côté, et puis t’aimerais vraiment retrouver ton vieux pote
Tu t’y mets sérieusement. Comme tu ne te souviens plus du mot de passe de ton premier compte, tu en crées un autre avec un autre faux nom, parce qu’il faut rester prudent. - Tu te fais un vrai profil
En guise de photo de profil, tu choisis la première voiture que tu trouves dans Google Image. Parce qu’il faut bien mettre quelque chose. - Tu rigoles de tous ces gens qui utilisent leurs vraies photos
Tu es persuadé que c’est dangereux et que tu ne laisseras jamais une photo de toi se balader sur Internet. - Tu n’as pas affiché ta date de naissance sur ton profil
Tu penses que les gens passeront leur vie à consulter ton horoscope s’ils connaissent ta date de naissance. Et puis à quoi ça peut leur servir de toute façon ? - Tu as envoyé une demande d’ajout à ton vieux pote
Ça fait déjà 45 secondes. Qu’est-ce qu’il fout? - Il t’envoie 2 minutes après un message pour te demander qui tu es
Tu te dis qu’il est rapide ! Tu lui réponds que c’est toi, en mettant ton vrai nom et des détails pour qu’il ne doute pas. - Il accepte ta demande
Puis te renvoie un message pour s’excuser et te dire qu’il n’acceptait que les gens qu’il connaît. - Tu es vexé, tu penses qu’il se la pète un peu avec ses 3000 amis
Tu te demandes s’il connaît vraiment toutes ces personnes et si tu arriveras un jour à dépasser les 10 amis. - Ton fil d’actualités ne ressemble pas à grand-chose
Mais bizarrement, parmi les gens qu’on te suggère, tu reconnais certaines connaissances de l’école primaire. Tu hésites un peu puis tu les ajoutes toutes. - Tu commences à trouver que cet article est trop long
Tu as envie de retourner sur Facebook. Mais tu vas continuer quand même. - Tu vas voir le profil de ton pote
Il y a des photos, des vidéos et des phrases insignifiantes mais il y a beaucoup de commentaires et des espèces de pouces en l’air. - Tu regardes parmi ses 3000 amis et tu retrouves d’autres connaissances
Par curiosité, tu cliques sur ajouter. Tu te dis que ce site est quand même vachement bien foutu. - Tu reçois une notification et un mail…
…pour te dire qu’on a accepté ta demande. Cela te met en joie, plus que de raison. - Tu te dis qu’ici les gens répondent vite et tu penses qu’ils ne font rien de leur vie
Et tu actualises la page pour voir si tes demandes sont validées. Encore un coup. Refresh. - Ta liste d’amis gonfle et ton fil d’actus commence à ressembler à quelque chose
- Tu ris en voyant les phrases et les photos postées par tes contacts. Tu passes facilement une heure par jour sur Facebook.
- Tu commentes beaucoup et tu lèves des pouces
- Tu te dis que tu es capable de faire mieux que toutes ces blagues à deux balles
- Tu essaies de penser à un truc marrant, tu n’en trouves pas
Tu vas chercher une blague sur Google et tu publies ton premier statut. Après deux heures, 0 commentaire, 0 j’aime. - Tu te sens vexé. Tu te déconnectes
- Tu te reconnectes 3 jours après et tu vois qu’il y a deux commentaires, 3 like et une invitation à liker la page d’un pote.
Tu te dis que ça valait le coup d’avoir publié cette blague. Tu te creuses la tête pour en retrouver une autre. - Tu tapes dans Google pour voir des articles qui t’aideraient à bien débuter sur Facebook
Tu lis le premier paragraphe d’un texte qui en parle mais un son bizarre surgit. Tu vois que quelqu’un veut te parler. Tu l’ignores. - Après avoir cherché à gauche à droite, tu comprends maintenant tous les mots-clés
Comme statut, page, like, poke, j’aime, commentaires, partager et tu sais que le son bizarre c’est pour la discussion instantanée. - Tu likes des pages à tour de bras et tu acceptes n’importe quelle demande
Tu testes les applications et tu as des américains dans ta liste d’amis. Il te faut parfois quelques minutes avant de retrouver qui est cette personne qui vient de te poker. - Tu te demandes si Facebook a une fan page. Tu likes la fan page de Topito
Et tu trouves ça super chouette. - Tu te dis que cette liste est vraiment, vraiment trop longue
- Tu as changé le faux nom de ton compte et tu utilises maintenant ta véritable identité.
- Tu indiques si tu es en couple ou célibataire
Après tout les gens ont le droit de savoir. - Tu invites tes amis qui ne sont pas encore sur Facebook
Tu leur promets que ce site est fantastique et qu’ils passent à côté de quelque chose de grand. - Quand tu as une chose à faire, tu finis vite pour pouvoir facebooker tranquillement
On te fait remarquer que tu es devenu accro à Facebook, tu nies avec véhémence et proclame que tu peux arrêter quand tu veux. - Tu cherches le nom d’un groupe de musique que tu aimes bien
Ils ne sont pas sur Facebook alors tu te dis qu’ils sont nazes. - Tu dis MDR et LOL dans la vraie vie
Tu te moques des gens qui ont des photos moches et qui n’ont pas encore activé la timeline Facebook. - Tu remarques que c’est bizarre de voir ton nom associé à cette voiture moche
Tu fais une belle photo de toi. Tu reçois des « j’aime ». Tu aimes tellement ça que tu postes un album entier. - Tu as remarqué que des milliers de gens ont souhaité joyeux anniversaire à ton pote aux 3000 amis
Tu affiches donc ta date de naissance car ton anniversaire approche et que tu aimerais bien voir si tes amis t’aiment. - Tu utilises maintenant l’application horoscope
Tu as oublié l’étape 10 et ta boîte mail est pleine de notifications. - Tes yeux commencent à ne plus supporter l’écran de l’ordinateur
Tous tes amis te conseillent Facebook via mobile. Tu as essayé et tu as cliqué j’aime sur la page « Facebook mobile » car tu trouves que c’est très pratique dans les salles d’attente et aux toilettes. - Tu es au lit, tu t’endors doucement, quand soudain ton portable s’illumine.
Quelqu’un t’as envoyé un message privé, tu ne peux décemment pas t’endormir sans l’avoir lu. Tu en profites pour faire un petit tour sur ta page. - Ton téléphone ne te quitte plus
Tu penses même acheter un smartphone plus performant. - Tu mets des photos de toi et tes amis en train de prendre un verre
Tu martyrises ton chat pour faire un parfait LOLcat. - Tu hésites entre passer du temps à sortir avec des amis ou facebooker tranquillement
Après tout, tes potes sont là, tous à portée de main. - Tu ne jures plus que par Facebook
C’est la première chose que tu fais le matin, dans les transports, aux toilettes, en marchant, en cours, au boulot, en faisant les courses. Quand tu rencontres des gens, tes phrases commencent souvent par « T’as vu ce truc hier sur facebook… » - Tu crées une page mais tu as peur d’assumer au cas où ça ne cartonne pas
Tu te souviens que tu as un autre compte. Tu réinitialises le mot de passe et tu te connectes avec ce faux compte pour commenter sur ta page et tu utilises beaucoup la discussion instantanée pour demander à tes amis pour venir sur ta page. - Tu remarques que pour une fois, personne n’est connecté
- Tu tombes sur des sites et des blogs qui critiquent Facebook et ses facebookeurs
Tu te sens visé et tu te demandes pourquoi ces sites et ces blogs ont des fans pages Facebook si Facebook était si nul. - Tu découvres que les gens sont connectés mais passent hors ligne pour ne pas discuter avec toi
Ca fout en l’air ta journée et tu en veux à cette personne. Tu décides de ne plus lui parler. Tu commences toi aussi à passer hors-ligne. - Tu te demandes quand est-ce que Zuckerberg (ton Dieu) va ajouter un bouton « je n’aime pas »
Il doit être trop occupé. - Le jour de ton anniversaire des centaines de publications se retrouvent sur ton mur
Tu as envisagé de répondre à chacun de leurs auteurs mais au bout de 10 minutes tu te dis que tu vas y passer la journée. Il te vient donc l’idée de taper « gâteau » dans Google images. Tu publies l’image d’une énorme pièce montée en y tagant les 457 personnes qui ont écrit sur ton mur. La journée est terminée. - Tu n’aimes pas du tout quand Facebook change
Tu commences à parler comme un vieux de la vieille et tu méprises les nouveaux. Facebook c’était mieux avant. - Tu n’as pas pu consulter Facebook depuis 3h, tu commences à te sentir mal
Tes mains tremblent, tu es en nage, tu te demandes combien de personnes t’ont poké. Tu aimerais tellement le savoir. Vite. Vite. - Enfin tu peux te connecter. Vite, tu files voir tes notifications.
Tu te sens beaucoup mieux, ta vie est sous contrôle. - Tu commences à te rendre compte que ça te bouffe beaucoup de temps
Tu ne fais plus que ça, ce n’est pas normal. Tu te demandes ce que tu faisais de tes journées avant de t’inscrire sur Facebook. Au fond de toi, tu sais que quelque chose cloche. - Tu commences à vérifier d’abord le profil des gens qui t’envoient une demande pour voir si tu les connais
Tu refuses même certaines invitations. Tu es fier de toi, tu te dis que tu commences à t’en sortir. - Ta tante te demande de l’aide pour s’inscrire sur Facebook parce que tu t’y connais bien
Tu lui expliques que le logo est composé de blanc et bleu parceque son créateur est daltonien. Et tu lui conseilles de mettre son vrai nom et sa vraie photo. - Tu as envie d’arrêter mais tu sais que tu vas rater des choses si tu supprimes ton compte
T’as même essayer de le fermer, mais Facebook t’as montré des photos de tes amis, en disant « vous allez manquer à Machin », « Bidule va vous regretter »… Du coup tu t’es dégonflé. - Bonus : Tu ne sais pas trop si tu veux partager ce billet sur Facebook
Tu sais que tu es capable faire une liste plus longue que celle-ci. Et tu soupçonnes l’auteur de ce billet d’être un accro à Facebook.
Alors quelles étapes manquent à cette liste selon vous ?
source : tulearenvie
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