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mercredi 29 janvier 2014

Quelques jours avant l’ouverture des Jeux, le mercredi 5, les membres d'All Out se rassembleront devant les sièges, magasins et restaurants des sponsors olympiques partout dans le monde pour leur demander de dénoncer les lois anti-gays et de soutenir le principe olympique de non-discrimination. Participez à la mobilisation mondiale. Cliquez ici pour trouver un rassemblement proche de chez vous le 5 février prochain ou organisez le vôtre : https://www.allout.org/fr/p6events

Bonne nouvelle : cette semaine, des députés russes ont proposé des amendements à la loi anti-gay afin de retirer une partie de ses lignes les plus homophobes. Nous sommes encore très loin de l'abrogation totale, mais cela montre que notre pression marche ! Nous n'avons plus que 8 jours avant l'ouverture des Jeux et seul un des acteurs est resté silencieux à ce jour : les sponsors olympiques.
Coca Cola, McDonald's, Visa et les autres sponsors ont investi des millions dans les JO et des milliards en Russie ; ils ont donc un pouvoir incroyable sur les autorités. Aujourd'hui, les sponsors pensent qu’ils peuvent rester silencieux et jouer la montre, mais cela ne marchera pas si nous leur demandons, nous leurs clients, de défendre notre point de vue.
Quelques jours avant l’ouverture des Jeux, le mercredi 5, les membres d'All Out se rassembleront devant les sièges, magasins et restaurants des sponsors olympiques partout dans le monde pour leur demander de dénoncer les lois anti-gays et de soutenir le principe olympique de non-discrimination.
Participez à la mobilisation mondiale. Cliquez ici pour trouver un rassemblement proche de chez vous le 5 février prochain ou organisez le vôtre :
https://www.allout.org/fr/p6events

Et si vous habitez à Paris, cliquez ici pour rejoindre le rassemblement place de la République. 
Les sponsors sont sous pression comme jamais. Et en ce moment nous pouvons renverser la vapeur. Si nous sommes des milliers à nous rassembler en ville, devant le McDonald’s à côté de chez nous, et même devant le siège des sponsors, nous pourrons leur donner le dernier coup de pouce dont ils ont besoin pour sortir de leur silence.
Hier, Coca Cola a dû renoncer à une campagne en Afrique du Sud après avoir essuyé une vague de critiques pour avoir interdit le mot "gay" sur ses canettes personnalisables. La semaine dernière, la campagne de McDonald’s #CheerstoSotchi a explosé en plein vol quand QueerNation et des citoyens du monde entier ont détourné le mot-clé pour exprimer leur déception devant le silence de l'entreprise sur la Russie. Nos amis de Courage Campaign appellent même à quitter Visa pour MasterCard car l’entreprise refuse de s’exprimer.
La pression monte. Trouvez un rassemblement dans votre ville... ou bien organisez-le ! C'est très simple et nous vous aiderons avec tous les détails :
https://www.allout.org/fr/p6events
Et si vous habitez à Paris, cliquez ici
Les sponsors tels que Coca Cola n’hésitent pas à se positionner comme des employeurs pro-LGBT... mais seulement aux États-Unis. Partout ailleurs dans le monde où l’égalité n’est pas aussi bien vue, Coca Cola n'offre pas les mêmes conditions d’emploi à ses employés LGBT, ne cible pas les clients LGBT et ne se bat pas pour l'égalité.
Ce marketing à deux visages est abject. Les entreprises ne peuvent pas soutenir l'égalité quand c’est facile et rentable. Elles doivent défendre les personnes LGBT partout, en particulier là où elles ont le plus besoin de soutien.
En organisant des événements dans des dizaines de villes le 5 février, nous montrerons à Coca Cola et aux autres sponsors que les millions qu’ils ont investis dans les Jeux seront perdus s’ils ne se mettent pas du côté de l’égalité et des droits humains.
Demandez aux sponsors de sortir de leur silence. Participez à un événement près de chez vous :
https://www.allout.org/fr/p6events
Le 3 septembre dernier, la première Journée de mobilisation pour la Russie a eu lieu dans 34 villes et 21 pays. Chacun de ces événements a fait la une des journaux dans son pays et participé à la visibilité de la mobilisation dans le monde entier. Aujourd'hui, la loi anti-gay russe est dans tous les médias.
Grâce à notre pression internationale lors de la première Journée de mobilisation, des dirigeants-clés ont agi. Le Premier ministre britannique David Cameron a accepté de parler des lois anti-gays avec Vladimir Poutine ; de son côté, Barack Obama a rencontré des militants LGBT russes.
S’il y a un événement près de chez vous, vous n’avez qu’à vous y rendre le Jour J. Et si vous nous envoyez des photos de l'événement à l’adresse events@allout.org, nous les utiliserons pour montrer aux journaux que notre mobilisation est massive.
S’il n’y a pas d'événement près de chez vous, pourquoi ne pas organiser le vôtre ? Nous avons préparé un guide très simple pour vous aider à le lancer. Envoyez-nous simplement un e-mail à l'adresse events@allout.org ou bien cliquez sur le lien ci-dessous.

Transformons ce mercredi 5 février en une immense journée d’amour et d'espoir pour la Russie et poussons les sponsors olympiques à appeler à une abrogation de la loi anti-gay.
https://www.allout.org/fr/p6events

mardi 28 janvier 2014

Reseaux sociaux : a propos de la constitution Tunisienne

La Tunisie a enfin sa nouvelle constitution L'Assemblée Nationale Constituante (ANC) a approuvé à une écrasante majorité la loi fondamentale trois ans après le renversement du règne de 23 ans de Zeine el Abidin Ben Ali. Un total de 200 députés de l'ANC a voté en faveur du texte final, 12 ont voté contre et seul 4 se sont abstenus.

La rédaction et l'adoption de ce document de 149 articles a été un interminable processus, qui a démarré en octobre 2011, avec l'élection de l'ANC.

L'assassinat du député d'opposition Mohamed Brahmi, en juillet 2013, a retardé le processus quand les députés d'opposition ont boycotté les activités de l'ANC pendant plusieurs mois et que des manifestations ont éclaté, réclamant la dissolution de l'assemblée élue.

Les points litigieux du texte, comme la place de la religion dans la vie politique, la répartition des compétences de l'exécutif entre le Premier Ministre et le Président, la procédure de nomination des juges, et l'âge minimum requis pour se présenter à la présidentielle, ont également compliqué le long processus. Les députés islamistes et ceux de gauche n'ont eu d'autre choix que de trouver des compromis. On parle souvent de “constitution du consensus”.


Details of Vote on Constitution. Source: Marsad
Détails du vote de la constitution. Source : Marsad

La charte garantit les libertés et droits fondamentaux : liberté d'expression et de la presse, droit d'accès à l'information, libertés de conscience et de pensée, égalité de l'homme et de la femme devant la loi, et parité dans les assemblées élues.

La nouvelle constitution reconnaît l'Islam comme la religion d'Etat, mais ne fait aucune référence à la loi islamique comme source de la légalité. Elle stipule plutôt que “la Tunisie est un Etat civil fondé sur la citoyenneté, la volonté du peuple, et la suprématie de la loi”.

La charte instaure également un système politique mixte en partageant le pouvoir exécutif entre le Premier Ministre et le Président de la République.

Sitôt le texte approuvé, c'est l'euphorie qui a éclaté sur les bancs de l'ANC.

Sur Twitter, les Tunisiens ont salué le “moment historique” :
Professeur à l'Université, Lilia Youssef a tweeté :
Cyril Karray écrit :
Et Rabeb Othmani ajoute :
La Tunisie a voté sa nouvelle constitution. Elle n'est peut-être pas parfaite, mais c'est un pas très important, c'est historique. Félicitations ma patrie :)
Euphoric moment at the Tunisian Constituent Assembly after the Approval of the Constitution. Photo Credit: Albawsala
Moment d'euphorie à l'Assemblée Constituante tunisienne après l'adoption de la constitution. Crédit photo : Albawsala
Lotfi Azouz, directeur du Bureau de Tunis d'Amnesty International a écrit [arabe] sur Facebook :
اليوم يزهر الربيع في تونس
يحق لنا في تونس الاعتزاز بتجربتنا الديمقراطية الرائدة في شمال افريقيا والشرق الاوسط حيث تم التوصل لانجاز دستور هو نتاج تفاعل ايجابي بين مختلف مكونات الطيف السياسي ومختلف مكونات المجتمع المدني حيث وللمرة الاولى يشارك المواطن بفاعلية في التاثير في عملية صنع القرار.
Aujourd'hui, le printemps fleurit en Tunisie. En Tunisie, nous avons bien le droit d'être fiers de notre expérience démocratique pionnière dans la région Afrique du Nord – Moyen Orient, où nous avons été capables de réaliser une constitution, qui a été le résultat d'une relation positive entre les différentes composantes du spectre politique et de la société civile. Pour la première fois, les citoyens ont participé effectivement à l'orientation du processus de prise de décision.
Pourtant, tout un chacun n'est pas satisfait du résultat final, tel Ahmed Kaaniche [arabe]:
Une constitution qui justifie la peine de mort et en même temps interdit la torture ne peut être qu'une contitution hypocrite. #Ne_Me_Représente_Pas
L'article 21 de la constitution dispose que “le droit à la vie est sacré et ne souffre aucune atteinte sauf cas exceptionnels fixés par la loi.”
Dans un second tweet, Ahmed ajoutait [arabe] :
Une constitution qui me prive de mon droit à être candidat à la présidence à cause de mes choix religieux, ne me représente pas
En vertu de l'article 73, seul un musulman peut se présenter à la présidence.
Tunisia LGBT trouve aussi à redire :
BanKiMoon loue la constitution de la Tunisie, qui interdit toute “attaque contre le sacré” et rend les traités internationnaux “sub-constitutionnels”
L'article 6 de la constitution charge l'Etat de “protéger le sacré et interdire de le profaner”.
Pour autant, la bataille pour la démocratie continue et ne se termine pas avec l'adoption d'une constitution.
140 caractères c'est trop peu pour décrire mes sentiments. Ce n'est pas un document parfait. Une bataille est gagnée mais la guerre est loin d'être finie. 
Le reporter de Mediapart Pierre Puchot a tweeté :
Et Malek :

dimanche 26 janvier 2014

Bruxelles : au theatre de la place des martyrs



Au Théâtre de la Place des Martyrs Du 16 janvier au 15 février 2014
Un "seule-en-scène" drôle et émouvant, jouant tour à tour le théâtre d’une vie et les chansons d’une époque

Un texte de Farida Zouj Un spectacle inspiré de sa propre trajectoire et des témoignages de femmes marocaines
Avec Farida Zouj
Mise en scène de Veronique Castanyer
Œil extérieur : PIetro Pizzuti
Support musical : Sébastien Taminiau, Rui Salgado et Azzedine Jazouli
Création images : Sophie Quinet, Christian Van Cutsem, Philip Mullier
Création lumières : Thyl Beniest
Régie : Antoine Halsbergh
Avec le soutien du CAPT, de la Charge du Rhinocéros, de la COCOF Culture
Avec les archives de la SONUMA
Avec les témoignages de femmes du GAFFI
Un accueil Théâtre des Martyrs
Une production Interstices asbl        
les dimanches  02/02 et 09/02/2014 à 16hAttention : L'accès à l'Atelier (petite salle) n'est plus possible après le début du spectacle.

Billetterie : Tel :+32(0)2 223 32 08 - Fax : +32(0)2 227 50 08
Courriel : loc@theatredesmartyrs.be 

mercredi 15 janvier 2014

L'HOMOSEXUALITE ET L ISLAM


D'abord, avant de parler d'homosexualité, il faut savoir que la vie d'un musulman, croyant et pratiquant, est régie par une minutieuse législation "la Chariâ".
Ce sont des lois basées sur l'interprétation à la fois de la parole du Dieu, inscrite dans le Coran (livre sacré et divin des musulmans) et de la coutume de son Prophète Mohamed (la Sunna), dont la source principale est les "dits" (Hadith) du Prophète et ses gestes.

On distingue, toutefois, les "Sunnites" qui sont les partisans de la "Sunna" à l'opposé des "Chiites" qui vénèrent plutôt son gendre "Ali". La question sexuelle n'échappe pas à l'interprétation par ces textes. 
Pour aborder la position que prennent les législateurs islamiques
(Oulama= savants=théoligiciens de l'Islam)

vis à vis de l'homosexualité, il est nécessaire de clarifier le regard qu'ils portent sur la sexualité "normale" (hétérosexuelle). Avant tout il faut savoir que toute relation sexuelle doit se faire dans le cadre du lien sacré et divin du mariage. Tout autre acte hors ce cadre est condamnable.

"La fornication" est un péché capital qui peut aller jusqu'à la lapidation des fautifs et fautives. Par contre peu des religions valorisent autant la volupté charnelle que l'Islam. Le plaisir sexuel considéré chez les chrétiens comme un péché originel, devient pour l'islam un don qu'il convient d'accepter, d'en jouir et de s'y avouer corps et âme. (Les exemples ne manquent pas, entre autres, la polygamie, avec des restrictions toutefois, et le mariage de jouissance...)

En même temps cet acte est considéré comme un acte religieux, car dans l'islam l'accouplement ne vise pas seulement la procréation mais il manifeste aussi l'harmonie de l'ordre divin, dont la distinction entre masculin et le féminin et leur complémentarité constituent la base élémentaire. "De toute chose on a fait un couple. Puissiez-vous vous en souvenir" (Extrait du Coran, Sourat 51,Adh-Dhâriyât, verset 49)
Ainsi la chasteté et le célibat sont diabolisés: "Le célibataire est le frère du diable" (Le Prophète Mohamed) Car cela équivaut à s'abstenir de témoigner de sa chair de cette harmonie de la création.

A cet égard l'homosexualité, mais surtout plus précisément "l'efféminat" de certains homosexuels, comme la virilité de la garçonne, sont considérés comme une transgression des frontières entre homme et femme et donc une violation de cette harmonie.

Le Coran aborde l'homosexualité entre autres en condamnant le peuple de Loth (ou loût, peuple de Sodome et Gomorrhe) dans leurs pratiques sexuelles, mais toutefois plus modérément que dans la version biblique.

Ainsi dans la Sourat An-Naml (Les fourmis) versets (54-57) Loût, quand il dit à son peuple: « Vous livrez- vous à la turpitude alors que vous voyez clair". [54] Vous allez aux hommes au lieu de femmes pour assouvir vos désirs? Vous êtes plutôt un peuple ignorant. » [55]

Puis son peuple n'eut que cette réponse:
« Expulsez de votre cité la famille de Loût! Car ce sont des gens qui affectent la pureté. [56] Nous le sauvâmes ainsi que sa famille, sauf sa femme pour qui Nous avions déterminé qu'elle serait du nombre des exterminés. »[57] 
Ces versets furent révélés au Prophète Mohamed par fragments séparés.

Le terme "Tajhaloun" signifie "ignorer" ce qui atténue, d'après certains auteurs, quelques part, "la flétrissure morale dont sont victimes les homosexuels" et laisse entr'apercevoir que le châtiment qui leur est infligé est dû principalement au fait qu'il ont démenti "un messager de Dieu".

L'exemple" du peuple de Loth est mentionné àce titre dans plusieurs versets du Coran. Ainsi dans la Sourat(7)d'Al-Arâf (80-82) il figure entre les "exemples" du peuple du "Prophète Salah" et du peuple Madyan et leur "leur frère Chouayb", deux peuples qui ont transgressé les recommandations de leurs Messagers.

Et Loût, quand il dit à son peuple:
« Vous livrez vous à cette turpitude que nul, parmi les mondes, n' a commise avant vous? [80] Certes, vous assouvissez vos désirs charnels avec les hommes au lieu des femmes! Vous êtes bien un peuple outrancier. » [81]
Et pour toute réponse, son peuple ne fit que dire: « Expulsez- les de votre cité. Ce sont des gens qui veulent se garder purs! » [82] Musrif" en arabe signifie "impie et outrancier" alors que la règle en islam, en général, est la modération.

D'autre part, Le Coran promet aux croyants qu'au paradis ils seront servis par des éphèbes (se dit du très beau jeune homme, à l'origine l'adolescent grec qui faisait son service sportif et civil avant d'entrer dans l'âge adulte "éphébie"). 

Les poêtes et les sultans ne cessaient d'invoquer ces promesses pour justifier les relations illicites qu'ils entretenaient . Mais pour la plus part des "Oulamas" il n'y a pas à chercher une interprétation plus profonde que celle mentionnée :
« L'homosexualité est la turpitude des turpitudes »,
la condamnation est donc claire et nette.
Pour la Sunna, la condamnation de la pédérastie est catégorique:
« Lorsque vous trouvez deux hommes accomplissant le péché de Loth, mettez-les à mort, le passif comme l'actif » (le Prophète Mohamed).
...Ce "hadith" ne laisse aucun autre recours aux Sunnites que le rejet des pratiques homosexuelles.

Néanmoins, une telle condamnation aussi lourde que la "fornication" entre deux adultes (homme+femme) adultères ne se prend pas à la légère. Une telle accusation de "fornication" requière le témoignage de quatre musulmans, mâles, majeurs dont l'honorabilité testimoniale est reconnue. Et qui devront attester d'avoir vu l'action de pénétration du membre sexuel du "fornicateur". 

Tout est fait donc pour décourager le témoignage et surtout la calomnie. Ce qui laisse présager que certaines pratiques (Soft) échappent à cette règle extrême.
D'autre part, pour certaines branches de l'islam, c'est l'émission du sperme qui détermine l'acte sexuel plus que la pénétration elle-même car c'est le sperme qui contient les germes de vie et c'est lui qui assure la continuité de cette harmonie de Création.

Toute entreprise de cette source de vie, dans un engendrement hors du cadre du lien sacré du mariage, est sévèrement condamnée. Etant donné que l'acte homosexuel n'est pas susceptible d'engendrer la vie, plusieurs personnes se sont accommodés en quelques sorte de l'homosexualité. 
D'ailleurs les pratiques homosexuelles sont moins mal vue que l'adultère chez certaines de ces sociétés.

Au lecteur de ces lignes, il apparaîtrait que ces textes traitent de l'acte sexuel dans tous ces détails mais laissent des marges d'interprétation et d'accommodation plus ou moins larges.

L'homosexualité représente 10% de la population mondiale pour ceux qui ne se cachent plus, Et on peut compter 15 et 17% au total. Certaines coutumes ou religions ou même lois, dans certains pays dont le notre obligent au silence et au secret, mais ne le renions pas ils existent par la nature même si la " normalité " créée par l'Homme les rejette : s'ils sont là , c'est qu'Allah l'a permis. Et si Allah a permis qu'ils soient sur la terre auprès de nous tous, je ne pense pas que ce soit pour qu'on ait de la haine pour eux. Allah a voulu que les êtres soient différents, certainement pour nous apprendre à aimer plus que nous-mêmes.

Musulman, croyant...  les mots ne doivent pas séparer les êtres humains.
Sans approfondir les arguments Freudiens, en se penchant sur les sociétés musulmanes on constate que les mâles vivent dans un système dont ils sont les piliers. L'homosexualité reste le seul exutoire pour ceux que leur trop-plein de virilité encombre. Il faut dire que la ségrégation entre les sexes et l'interdiction de tout rapport avant le mariage, ne fait que renforcer cette tendance.

D'autant plus que , comme partout en Méditerranée, seuls sont considérés péjorativement comme homosexuels les partenaires passifs alors que les actifs développent une réputation de virilité débordante qui leur apporte la considération et l'estime des autres parfois.

Ce regard que porte la société sur la virilité provoque des réactions parfois ironiques:
Les partenaires actifs sont obligés d'adopter parfois des comportements dévalorisant vis à vis des passifs qui peuvent aller jusqu'à l'humiliation devant les hétérosexuels. Les qualificatifs d'homosexuels et bisexuels sont ainsi complètement reniés pour éviter tout soupçon de sentimentalisme mettant en cause leur virilité. 

Ainsi les relations se résument dans la plupart des cas à des simples rapports d'assouvissement des besoins sexuels. Le tout en cachette, car l'homosexualité est légalement interdite par la loi, mais toutefois tolérée si elle reste discrète. Les sentiments sont ainsi discrédités et révoqués , et donc tout autre cadre de vie en commun, en couple est complètement exclus par la société.

Dans les milieux traditionalistes profondément attachés à la religion, les passifs sont consid\érés comme des personnes inférieures, immatures, et simples d'esprit .
Tandis que les actifs sont traités de bestiaux et de pervers. Entre le rejet de la religion et celui de la société l'homosexuel arabe préfère rester dans le placard pour éviter ce jugement péjoratif et honteux, son destin est le mariage forcé ou la solitude et la déprime et dans les cas limites le suicide.

Seules les personnes des sphères bien aisées de la société peuvent "affirmer" cette appartenance, mais ils restent cloîtrés dans leurs cercles privés.

Dans le cas des "Beurs", Français d'origine maghrébine généralement, à ce rejet de la famille et des "semblables" se greffe le rejet de la société en tant qu'étranger !!" et le risque accroissant de la maladie.

L'homosexuel "Beur" se trouve ainsi sans "racines" ni "espoirs". Ces derniers temps cette "Communauté a commencé à s'organiser pour sortir au jour et revendiquer leurs droits à la reconnaissance. Mais si cet appel ne trouve pas d'échos chez les Maghrébins de France, ces homosexuels risquent de se claustrer dans un ghetto comme les autres communautés homosexuelles.

En conclusion, l'homosexualité a connu des périodes moins stressantes que de nos jours. Les sociétés arabo-musulmanes n'ont pas cessé d'accommoder l'application de la "Chariâ" à leur train de vie et leurs aspirations .

L'émergence de temps en temps des courants fondamentalistes qui n'admettent pas ce contexte remet en cause cette évolution. L'homosexualité n'échappe pas à cette règle de balancement entre fermeté et tolérance (néanmoins marginalisée). Elle a existé et elle existera toujours. Mais il faut peut être attendre trés longtemps pour voir une reconnaissance franche des homosexuels dans les pays arabo-musulmans.

Pour replacer le débat dans un autre contexte, il faut je pense bien considérer que les religions - Islam ou christianisme - définissent des normes qui visent à conduire l'individu à la sainteté. Si tous le hommes - voire simplement tous les musulmans ou tous les chrétiens - étaient des saints, on l'aurait remarqué depuis longtemps et l'humanité n'en serait pas où elle en est!!!

Le respect des interdits charnels n'est donc qu'un des aspects de la recherche de la sainteté, il est loin d'être le seul et il n'est probablement pas le plus important. Le propre des péchés liés à cet aspect des choses c'est qu'ils sont mesurables et dénombrables alors que tel n'est pas le cas des recommandations en matière d'amour de son prochain, de charité , voire de simple respect du bien d'autrui, tous domaines où on trouve aisément des arrangements avec sa conscience!!

On me permettra de penser que l'exploitation de la misère des hommes - même conjuguée avec l'assistance à la messe ou le respect de la charia - est infiniment plus condamnable que le fait pour deux hommes de s'aimer en toute liberté entre eux

lundi 13 janvier 2014

Ultimate Gay Fighter : un jeu de combat homosexuel

Ultimate Gay Fighter est un jeu de combat. Oui, mais un jeu de comat d'un genre très particulier... Il ne met en scène que des combattants... homosexuels.

Défini par son créateur, Michael Patrick, comme le "premier jeu 100% gay", il se veut tout sauf homophobe. Et pour cause, Michael Patrick revendique son homosexualité et l'assume pleinement.
Il explique sa démarche par le fait que l'homosexualité est désormais pleinement décomplexée au cinéma, des films traitant largement du sujet, tandis que le jeu vidéo reste totalement hermétique. Il veut simplement faire avancer les choses, notamment en montrant des personnages gays mais tout à fait classiques, et surtout sur un ton humoristique.

Le jeu est prévu pour ce mois-ci sur iOS, Android et Windows Phone. 12 niveaux, des fatalities comme dans Mortal Kombat qui seront renommées gaytalities à base de licornes et arcs-en-ciel.

On appréciera l'idée. Le résultat, peut-être un peu moins..


http://www.youtube.com/watch?v=WtxVh1D0E1g



mardi 7 janvier 2014

Bruxelles : exposition Simplement Justes ! Ils étaient Maghrébins, Arabes, Turcs, Albanais, Iraniens...ils ont, parfois au péril de leur vie, sauvé des Juifs de l'extermination nazie.

17/01/14 › 07/03/14

Simplement Justes

De 11h00 à 19h00
Entrée libre - Du mardi au samedi
ESPACE MAGH
INÉDIT
Simplement Justes !
Ils étaient Maghrébins, Arabes, Turcs, Albanais, Iraniens...ils ont, parfois au péril de leur vie, sauvé des Juifs de l'extermination nazie. 
EXPOSITION
De Bettina MASSA17/01/14 › 07/03/14
De 11h00 à 19h00
Entrée libre - Du mardi au samedi
VERNISSAGE LE VENDREDI 17/1 À 11H30
Cette exposition artistique inédite se veut un rappel historique d’un pan ignoré de notre Histoire et un hommage à des «Justes» oubliés.
L’artiste-plasticienne Bettina Massa propose ici une exposition, puissante par son propos, originale par sa forme et son traitement artistique. Engagée, citoyenne et à portée pédagogique. L’objectif est de rappeler, à travers cette exposition, le rôle méconnu de ces «Justes» qui ont bravé l’interdit pour venir au secours des Juifs, alors persécutés par l’Allemagne nazie et ses collaborateurs. Parmi ces hommes et femmes, qui se souvient qu’il y avait des Maghrébins, des Arabes , des Turcs, des Albanais, des Iraniens..., même si on le reconnait depuis peu ? Cette exposition, réalisée à partir d’œuvres plastiques de Bettina Massa, retracera le parcours de vie de plusieurs de ces «Justes» afin de rappeler la fraternité qui prévalait – et qui doit continuer à prévaloir – entre les peuples quelles que soient leurs origines ou confessions.
Exposition de Bettina Massa, artiste-plasticienne avec le Parrainage du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Monsieur Rudy Demotte.

dimanche 5 janvier 2014

Conditions de régularisation des étrangers au Maroc

Elle est prévue du 2 janvier au 31 décembre 2014, l’opération exceptionnelle de régularisation des étrangers au Maroc ; conformément aux hautes orientations royales relatives à la mise en œuvre d’une nouvelle politique migratoire. Dans ce sens, le ministre marocain de l’intérieur et celui en charge des MRE et des affaires de la migration ont transmis une circulaire conjointe qui fixe les critères d’éligibilité et les catégories des bénéficiaires.


L’opération de régularisation concernera différentes catégories d’étrangers : il s’agira de conjoints de ressortissants marocains, de conjoints d’autres étrangers en résidence régulière au Maroc, les enfants issus de ces deux cas, les étrangers disposant de contrats de travail, ceux justifiant de 5 ans de résidence continue au Maroc ainsi que les étrangers atteints de maladies graves.
Régularisation étrangers Maroc migrants au Maroc
Maroc : Conditions de régularisations des étrangers
Les demandes de régularisation doivent être déposées au niveau du bureau des étrangers créés à cet effet dans chaque préfecture et province. Une commission examinera les demandes dans un délai de 2 mois à compter de la date du dépôt du dossier. Elle rendra ensuite un avis motivé sur la suite à donner à la demande de régularisation. Si l’avis est défavorable, une commission nationale de recours pourra être saisie, c’est elle qui décidera en dernier ressort. En cas de réponse favorable, le postulant recevra de la direction générale de la sûreté nationale des cartes d’immatriculation d’une durée de validité d’un an. Pour être étudié, les dossiers doivent comporter une demande signée par le postulant ainsi que sa photo, une pièce d’identité du pays d’origine ainsi qu’une pièce justifiant l’entrée ou le séjour au Maroc. Enfin une dernière pièce à laisser dans le dossier si le postulant est entré légalement dans le Royaume, ou copie de la page du document de voyage avec le cachet du poste frontière marocain.

samedi 4 janvier 2014

Liban : Nous ne sommes pas des martyrs (sur les reseaux sociaux)


La violence est chose courante au Liban. Les explosions de bombes sont fréquentes et leurs auteurs ne sont jamais inquiétés. Les 26 décembre et 2 janvier, deux attentats à la voiture piégée ont fait au moins 13 morts et de nombreux blessés. Ajoutés à la double explosion de novembre qui a tué plus de 20 personnes et aux violences en cours dans différentes parties du pays, ils rendent hasardeux tout optimisme pour l'année 2014. Pourtant, après chaque attentat, les gens retournent à leurs occupations quotidiennes et les victimes innocentes sont vite oubliées. Parce que cela ne peut pas continuer ainsi, le mouvement #NotAMartyr (#PasUnMartyr)encourage à prendre position pour :
Un endroit pour tous ceux qui croient que la mort n'est pas une solution.
Un endroit pour tous ceux qui ne veulent pas être appelés martyrs en vain.
Un endroit pour rendre hommage à tous ceux qui sont morts, sont en train de mourir et hélas vont continuer à mourir dans le futur.
Un endroit où nous montrons au monde que nous prenons à coeur.
Un endroit où nous montrons à tous que nous voulons le changement.
Le Liban avait besoin d'être réveillé d'un état de démence bien décrit sur Hummus for Thoughts :
Nous sommes devenus un pays de claustrophobie justifiée et de paranoïa justifiée ; nous avons cessé d'espérer que cette bombe serait la dernière parce que nous savons qu'une autre va bientôt suivre ; nous vivons dans l'ombre pas si discrète de notre catastrophique guerre civile et nous réveillons sans but chaque matin sans vraiment comprendre ce qui se passe au juste ; nous sommes enlisés dans notre démence sectaire particulière exacerbée par notre propre classe religio-politique corrompue (et étouffante) ; et au grand jamais nous manquons de nous remémorer combien nous sommes incapables d'y remédier.
Beaucoup d'entre nous subissons la malédiction d'un espoir persistant, et de plus en plus, celle de l'impuissance. Quel que soit votre état d'esprit actuel, soyons au moins clairs : nous ne sommes pas des martyrs. Nous ne mourons pas pour une cause. Nous mourons, c'est tout.
Après l'attentat du 26 décembre, la mort d'un passant, un visage anonyme et innocent parmi d'autres, a fait une petite vague : quand le jeune Mohamed Chaar, 16 ans, est mort de ses blessures sitôt après, des internautes libanais ont publié sa photo et le dernier “selfie” qu'il a pris quelques instants à peine avant l'explosion de la bombe, pour rappeler au monde que l'adoslescent n'était pas un martyr, un terme souvent employé à tort. Le blogueur The Lebanese Expatriate explique en quoi c'est important  :
محمد الشعار ليس شهيداً، فهو لم يختار القتال إلى جانب طرف ضد آخر.
محمد الشعار ليس شهيداً، فهو لم يدعم العنف ولم يكن مستعداً لتضحية بحياته من أجل قضايا سياسية أو دينية.
محمد الشعار ليس شهيداً، محمد الشعار ضحية.
Mohamed Chaar n'est pas un martyr, il n'a pas choisi de combattre pour un côté contre l'autre
Mohamed Chaar n'est pas un martyr, il n'approuvait pas la violence et n'était pas prêt à sacrifier sa vie pour une cause politique ou religieuse
Mohammed Chaar n'est pas un martyr, Mohammed Chaar est une victime.
La vague de solidarité avec Mohamed Chaar s'est matérialisée dans le mot-dièse  #NotAMartyr [PasUnMartyr] ou #مش_شهيد sur toutes les plates-formes de médias sociaux, en un essai de se réapproprier le pays par la déclaration des changements qui doivent advenir au Liban.
Sur Twitter, Mariam Akanan dénonce la politique de sectarisme religieux au Liban :
@Akananmariam: بدي حجابي يمثل إماني و حبي للسلام مش انتمائي السياسي او الحزبي. #مش_شهيد #notamartyr
@Akananmariam: Je veux que mon voile représente ma foi et mon amour de la paix, pas mon affiliation politique ou partisane. 
@LebaneseVoices refuse la violence permanente:
@LebaneseVoices I'm tired of head counting my family every other week to check if they have survived explosions #notamartyr #انا_مش_شهيد #لبنان #Lebanon
J'en ai assez de compter mentalement ma famille semaine après semaine pour vérifier s'ils ont survécu aux explosions #pasunmartyr
Le présentateur de Mashrou3 Leila @hamedleila veut tenir la main de son petit ami sans craindre la police :
Hamed Sinno: I would like to hold my boyfriend's hand without being afraid of the police
Hamed Sinno : J'aimerais tenir mon ami par la main sans avoir peur de la police
Pour beaucoup d'autres :
@leabaroudi 31 Dec I want criminals to be held ACCOUNTABLE #notamartyr pic.twitter.com/qn6pSp7WxY
@leabaroudi:
Je veux que les criminels soient POURSUIVIS #notamartyr pic.twitter.com/qn6pSp7WxY
"I want to raise my kids in Lebanon"@safran3 #notamartyr #Lebanon pic.twitter.com/P9HPYiClN2
“Je veux élever mes enfants au Liban”
@safran3
#notamartyr #Lebanon pic.twitter.com/P9HPYiClN2

I want to stop hearing my parents say: "Stay at home, if anything happens we'll blame ourselves" by Ellen Francis
Je ne veux plus entendre mes parents me dire de rester à la maison, s'il arrive quelque chose ils ne se le pardonneront pas. 
Shared by Ellen Francis on Facebook
 #NotaMartyr a une page Facebook sur laquelle on peut voir et lire d'autres déclarations d'internautes.

mercredi 1 janvier 2014

La “propagande gay” en 9 points, par le gouvernement russe

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Gay rights activists kiss as they are detained by police officers during a gay rights protest in St. Petersburg, Russia, 12 October 2013, photo by Jordi Bernabeu Farrús, CC 2.0.
Des activistes pour les droits des homosexuels s'embrassent alors qu'ils sont arrêtés par des policiers, lors d'une manifestation en faveur des droits des gays, à St. Pétersbourg, Russie, 12 octobre 2013, photo de Jordi Bernabeu Farrús, CC 2.0.

Bien que l'information ait été divulguée sur Internet le 2 décembre, les blogueurs russes viennent seulement de découvrir  les nouveaux critères [russe] de censure du gouvernement, qui définissent les informations en ligne éventuellement dangereuses pour les mineurs. Les Russes peuvent remercier Roskomnadzor, le service fédéral de surveillance des médias, pour ce document, composé d'environ deux mille pages et  vingt différentes sections. 

De nombreux internautes, cependant, focalisent leur attention sur la Section 6 du document, maladroitement nommée “Critères pour les contenus nocifs à la santé et au développement des enfants sur Internet.” Même les auteurs du rapport admettent que le sujet est plutôt “hétérogène”, rendant difficile la détermination de “critères sans ambiguïté” pour identifier le contenu ‘offensant'. Afin de résoudre l'épineuse question des définitions, Roskomnadzor adopte de vastes paramètres désignant tout ce qui est publié en ligne comme étant une information “systématiquement diffusée”. Pour être considéré comme de la ‘propagande', l'agence conclut que le contenu doit également inclure de “fausses informations” et avoir l'intention d'influencer l'opinion publique :
Обычно под пропагандой понимают систематическое распространение фактов, аргументов, слухов и других сведений, в том числе заведомо ложных, для воздействия на общественное мнение. Таким образом, чтобы квалифицировать информацию, как пропаганду, необходимо зафиксировать: желание автора информации повлиять на общественное мнение, систематический характер распространения информации, наличие ложных сведений в распространяемой информации. Все эти критерии являются субъективными, что, безусловно, затрудняет процедуру экспертизы. Вместе с этим, следует отметить, что характер распространения информации в сети Интернет позволяет рассматривать еѐ как систематическую.
Habituellement, on entend par propagande la diffusion systématique de faits, arguments, rumeurs, et autres informations (dont des informations délibérément fausses) visant à influencer l'opinion publique. Ainsi, pour qualifier une information comme étant de la propagande, il est nécessaire d'établir : la volonté de l'auteur d'influencer l'opinion publique, la diffusion systématique de l'information, et le contenu erroné de l'information. Que tous ces critères soient subjectifs complique le processus de vérification. Dans le même temps, il faut noter que la nature de l'information publiée sur Internet nous amène à la considérer (par défaut) comme étant une information systématiquement diffusée.
Selon Roskomnadzor, les informations sur Internet peuvent transformer les valeurs familiales des enfants et des adolescents de manière suivante :
  1. Manipuler des faits et des données statistiques afin de discréditer le modèle traditionnel de la famille, propager d'autres modèles de relations domestiques, et les présenter comme valables dans certaines circonstances.
  2. Utiliser des images provoquant “d'intenses réactions émotionnelles” qui discréditent le modèle traditionnel de la famille et propagent d'autres modèles de relations domestiques.
  3. Sélectionner les modèles alternatifs comme la représentation du courage, “cachant tous les aspects négatifs de ces modèles, et montrant seulement les positifs”.
  4. Influencer la conception et l'identité personnelle des adolescents, “exploitant leur intérêt pour le sexe”, et les attirant vers l'homosexualité grâce à des “aperçus colorés”.

La “propagande gay” en 9 points par le gouvernement russe

A ces procédures, Roskomnadzor ajoute quelques exemples de son choix afin d'aider les censeurs de l'Etat à identifier les informations sur Internet potentiellement “dangereuses pour les mineurs”. Les exemples suivants sont ainsi ceux que le gouvernement considère comme de la “propagande gay”.

1) Affirmer que les familles traditionnelles ne répondent pas aux besoins de la société moderne ou individuelle. (Ceci inclut la propagation de l'idée que le modèle traditionnel de la famille a “perdu la plupart de ses fonctions et devient un obstacle au libre développement des individus”).

2) Les informations (images ou prose) qui justifient l'acceptabilité de “relations familiales alternatives”. (Ceci inclut les sites qui publient des statistiques “hors contexte” sur les enfants adoptés par des couples gays et conventionnels, qui pourraient amener les enfants et adolescents à penser que les couples gays ne sont “pas pires que les couples traditionnels pour faire face aux responsabilités parentales.”) 

3) Utiliser “des images émotionnellement intenses” afin de discréditer le modèle traditionnel de la famille et de propager les modèles familiaux alternatifs. (Ceci semble inclure quasiment toutes les tentatives pour dépeindre les relations hétérosexuelles de manière négative et les relations homosexuelles de façon favorable.
)
4) Les informations qui contiennent “des images de comportement associé au refus du modèle traditionnel de la famille”, qui font la promotion des relations homosexuelles. (Dont toutes les “démonstrations graphiques, sous forme d'images, photos, ou vidéos, de relations sexuelles non-traditionnelles”, et éventuellement la pornographie gay.)

5) Les instructions sur la façon d'expérimenter des relations homosexuelles.
6) Partager les histoires de mineurs qui ont “rejeté les valeurs familiales traditionnelles, sont devenus gays, et ont manqué de respect envers leurs parents et (ou) autres proches.” (Cela pourrait concerner le projet “It Gets Better”.)

7) Les informations qui “influencent la construction de l'identité des adolescents” en “exploitant leur intérêt pour le sexe.” (Ceci inclut les “fausses informations” sur la prédominance des relations homosexuelles parmi les adolescents dans la société moderne.)

8) Représenter les homosexuels comme des modèles. (Ceci concerne également la publication de listes  recensant les homosexuels [en vie ou non] célèbres.)

9) Le dernier critère de la “propagande gay” est peut-être le plus vaste, incluant tout ce qui “approuve ou encourage” les gays dans leur homosexualité.