Translate

jeudi 31 mai 2012

Maroc : Manifestations hostiles contre l’écrivain homosexuel Abdallah Taïa à El-Jadida

Selon le site yabiladi, Vendredi 18 Mai, alors qu’était organisée à la Faculté des Lettres d’El Jadida une journée d’étude autour des textes de l’écrivain marocain de langue française Abdallah Taïa, une manifestation de jeunes islamistes a pris corps puis déferlé dans les couloirs de la Faculté. A l’origine du grief des manifestants, l’homosexualité de l’écrivain qu'il avait rendue publique en 2009 en publiant une lettre ouverte intitulée « l’homosexualité expliquée à ma mère » dans Telquel.  



 « L’université est pour les étudiants et non pour les homosexuels », « c’est une honte de voir l’université ainsi en train de mourir », « Comment peut-il prêcher la liberté, la noblesse et la droiture alors qu’il est lui-même sujet à une déviance sexuelle des plus basses et des plus ignobles ? », « Il s’agit d’introduire un système sioniste au sein de l’université marocaine. Les grands perdants seront nos enfants qui sont l’avenir de notre pays. Voilà pourquoi nous devons défendre notre identité, nos enfants et notre religion ».
On savait que son nom ne laissait guère indifférent. Les derniers évènements de la Faculté des Lettres d’El-Jadida viennent de le confirmer. Abdallah Taïa, premier écrivain marocain a avoir révélé publiquement son homosexualité, a été Vendredi 18 Mai la cible des manifestations d’hostilités de la part de jeunes islamistes qui s’étaient réunis devant le bureau de la présidente de la Faculté des lettres d’El-Jadida pour protester contre l’instauration d’une journée d’étude des textes du jeune auteur. Cet évènement, qui est passé presque inaperçu dans les médias, a été apporté à la connaissance  de yabiladi par une ancienne étudiante de la Faculté qui se trouvait sur place au moment des faits.
Elle témoigne : « Je vous écris à propos de la manifestation qui s'est déroulée au sein de la faculté contre l'écrivain Abdallah Taïa et cela après que le laboratoire de recherche au département de langue et littérature française ait décidé d'organiser une journée d'étude autour des textes dudit écrivain… il me semble injuste envers lui que personne n'en ait parlé et que l'affaire se soit terminée de cette manière ». Et l’ancienne étudiante de rajouter : « Taïa est aimé par bon nombre de lecteurs au Maroc pour ses romans. A quoi bon le juger à partir de ses pratiques, sa sexualité ou sa religion ? »
Il est vrai que l’écrivain marocain de langue française est un romancier célèbre, connu notamment pour avoir remporté le « Prix Flores en 2010 » pour son ouvrage « Le Jour du Roi ». Mais sa notoriété marocaine, l’auteur trentenaire ne la doit pas tant à la publication de ses livres qu’à l’officialisation sur son homosexualité, un coming-out qu’il avait fait en 2009 en publiant une lettre ouverte intitulée « l’homosexualité expliquée à ma mère » dans le magazine Telquel.
Taïa : « Il y a une nécessité intérieure de ne plus vivre l'hypocrisie qui mine le Maroc »
Abdallah Taïa n’en est pas à ses premières critiques essuyées. Les expressions d’animosité, il en a connu d’autres. L’homme a d’ailleurs bien conscience qu’elles sont pour lui le prix à payer de« l’affirmation de soi, de sa sexualité ». Pour autant, il ne baisse pas les bras et continue de lutter pour que s’abattent les tabous de la société marocaine sur la question homosexuelle : «  l'homosexualité n'est pas une cause, mais une liberté individuelle. Il est normal que je défende les homosexuels parce que ce sont des individus opprimés » déclarait-il en 2010.  Mais par delà la logique qui le place en porte-parole légitime de la « cause » homosexuelle au Maroc, l’écrivain se sent avant tout investi d’une mission « plus large que la défense des homosexuels » : « Il y a une nécessité intérieure de ne plus vivre l'hypocrisie qui mine le Maroc. Le combat est plus large que celui de la défense des homosexuels […]. L'histoire des sociétés passe par des minorités qui les forcent à aller de l'avant. »
Ecrire pour agir, ou faire réagir : l’histoire d’Abdallah Taïa est en tout cas celle d’un homme qui souhaite rompre avec l'hypocrisie ambiante...

 


mercredi 30 mai 2012

Des gays palestiniens forcés a etres informateurs d'israel sous peine d etres outés aupres de l'autorité Palestinienne


En visitant son ami en Israël, un jeune homo a été poussé à collaborer avec le Shin Bet sous la menace d'un outing auprès de l'Autorité palestinienne. Un chantage fréquent.
Pendant deux ans, ils avaient pris l'habitude de se voir à la sauvette, dans les territoires autonomes palestiniens. Au début du mois de mai, S., un Palestinien de Ramallah, et G., un Israélien de Tel Aviv, tous deux âgés d'une vingtaine d'années, avaient décidé, pour une fois, de franchir la ligne verte entre l'Etat hébreu et la Cisjordanie. C'était le rêve de S. de se rendre à Tel Aviv et de retourner dans la vieille ville de Jérusalem, qu'il n'avait pas vue depuis qu'il était enfant. Sauf qu'après 20 minutes de balade, les deux jeunes ont été arrêtés par la police.

S. n'était pas en règle. Pour franchir le checkpoint, il avait prétendu se rendre à l'hôpital de Jérusalem, situé en zone sous contrôle israélien. C'est alors qu'a commencé un engrenage pour le jeune couple, raconte la journaliste Amira Hass dans «Ha'aretz».

Les deux hommes ont informé les policiers de leur relation, mais ces derniers ont entrepris d'intimider les deux hommes. Ils ont retrouvé dans la voiture de G. une cartouche de gaz lacrymogène que G. a ramassée durant une manifestation. Ils la rapportent comme étant une «bombe». «Ils savaient très bien ce que c'était, note G. Et ils l'ont utilisé pour effrayer S, qui n'avait rien à voir avec ça». Les choses se corsent quand les policiers ont tendu à S. un téléphone. Au bout du fil, un homme qui s'exprimait en arabe. «Je m'appelle Alon, je suis responsable de la zone de Ramallah. Nous devons parler de quelque chose. Je vais te sortir de détention et tu viendras me rencontrer.»

«TU VERRAS LES PROBLÈMES QUE JE PEUX CRÉER»
Trois jours plus tard, S. se retrouve face à un agent du Shin Bet, le service de renseignement intérieur israélien. Après lui avoir posé de nombreuses questions, notamment sur les études que S. envisage d'entreprendre, l'homme lui pose toute sorte de questions personnelles avant de lui proposer d'informer le Shin Bet dès qu'il «entend parler d'une manifestation, de gens, de où ils vont, de qui est susceptible de manifester, de qui aide les gamins à lancer des pierres, de qui est religieux», etc. Auparavant, S. avait hésité à venir, en l'absence de convocation officielle. «Tu veux un papier officiel?, lui avait rétorqué l'agent. Je vais te le donner. Et tu verras les problèmes que je peux créer pour toi auprès de l'Autorité palestinienne.» De son côté, G. a également été convoqué dans un poste de police du centre de Tel Aviv, où un agent du Shin Bet a recueilli des informations sur lui.

Shaul Gonen, un militant LGBT qui aide les partenaires palestiniens à obtenir des papiers en Israël explique que la situation déclicate des gays dans la société palestinienne en fait des proies faciles pour les services de renseignement, israélien comme palestinien. «Le Shin Bet essaie de recruter presque tous les gays palestiniens qui sont arrêtés», explique-t-il. La police israélienne a confirmé l'arrestation du couple, précisant que G. serait probablement poursuivi pour avoir transporté S. illégalement. Elle n'a fait aucun commentaire sur l'intervention du Shin Bet.

Palestine : Evocation de souvenirs autour de la Nakba


“Nakba” signifie “catastrophe”, et se réfère au processus d'expulsion massive des Palestiniens de leurs villages par les forces israéliennes à la fois avant et après qu'Israël se soit proclamé état en 1948, créant ainsi une importante diaspora palestinienne dans le monde entier. La blogueuse palestinienne Rana Baker a raconté l'histoire de Hadj Othman qui a été expulsé de son village natal au cours de la Nakba :
Hadj Othman Saad al-Habbash Aldeen est né le 29 Juin 1941, dans un petit village palestinien de l'ouest de l'actuelle ville d'Ashkelon  connu sous le nom d'al-Jura. Le 4 et 5 novembre 1948, le village a été dépeuplé sans pitié de ses habitants dont le nombre s'élevait à un peu moins de 3 000 personnes en 1948. Tout comme le reste de la population, Hadj Othman, âgé de sept ans à l'époque, a fui vers la bande de Gaza. […] “J'ai laissé mon cartable dans notre maison à al-Jura, nous pensions que c'était temporaire. Ils nous ont chassés avec leurs avions. Quatre-vingt-six villageois ont été assassinés en quelques minutes.”

Graffiti à Rafah, bande de Gaza, sur le thème du retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers. Photo Abed Rahim Khatib, copyright © Demotix (8/05/2012).
Iyad El-Baghdadi a envoyé ce tweet :
@iyad_elbaghdadi:كان جدي الأكبر يعمل في بناء وإصلاح المراكب في يافا وبعد ‎‫النكبة‬ تنقل إلى بورسعيد ثم دمياط ثم القاهرة
@iyad_elbaghdadi : Mon arrière-grand-père construisait et réparait des bateaux à Jaffa, après la Nakba, il est allé à Port-Saïd, Damietta, puis au Caire.
Le blogueur Sami décrit ce qui est arrivé à son grand-père maternel :

"64 années d'une catastrophe appelée Israël". Dessin de Carlos Latuff.
Le père de ma mère est né dans la ville de Ramleh. Il y a vécu pendant la première décennie et demie de sa vie. […] En 1948, mon grand-père et sa famille ont été parmi les 70000 palestiniens qui ont été forcés de quitter  Ramleh, la ville voisine de Lydda et les villages environnants. Il mourut en 1987, après n'avoir pu retourner qu'une seule fois dans les années 1970 pour une brève visite avec des membres de sa famille qui étaient restés dans la ville. Une famille juive vit aujourd'hui dans cette maison. Ni les parents de mon grand-père , ni lui ou tout autre de ses frères et sœurs n'ont jamais reçu même un centime de compensation. Ils n'ont certainement jamais reçu la reconnaissance de leurs pertes.
Le blogeur et anthropologue Jhshannon a raconté l'histoire  de la famille de Nidal :
Les origines de la famille de Nidal remontent à la ville palestinienne de Safed  - un centre religieux et commercial en Galilée, dans le Nord de la Palestine. Son grand-père, un certain Marwan al-Safedi, était un riche marchand, ainsi que leader religieux local pendant la première moitié du XXe siècle. Lui et son épouse, Faidah Sharabi, avaient deux enfants, Rachid et Fatima, et ils vivaient dans une maison spacieuse vers les limites sud de la ville. Puis vint la Nakba, la “Calamité”. La famille a été forcée de fuir Safed, en mai 1948, après l'opération Yiftah, un plan des commandos paramilitaires juifs pour prendre le contrôle de la ville de Safed dans le cadre du conflit qui a abouti non seulement à la création de l’état d'Israël, mais aussi à l'exode et l'exil de plusieurs milliers d'arabes de la ville de Safed et des villages voisins.
Le militant palestinien Yousef Munayyer dit :
@YousefMunayyer: A propos de la Nakba, en 1948, Ben Gourion avait déclaré : “Les vieux mourront et les jeunes oublieront” et maintenant #WeWillReturn48 a un écho mondial en 2012
La journaliste Dima Khatib a tweeté :
@Dima_Khatib: C'était il y a 64 ans, un jour comme aujourd'hui, que beaucoup d'autres comme ma grand-mère, ont commencé leur voyage d'exilés pour le reste de leur vie ‪ ‬ # Nakba

lundi 28 mai 2012

Cette semaine, les législateurs ukrainiens devraient adopter de nouvelles lois qui rendront l'homosexualité illégale. reagkissez signez la petition faites circuler avant vendredi, moment ou des députés Ukrainiens viennent rencontrer le conseil de l'Europe


Cette semaine, les législateurs ukrainiens devraient adopter de nouvelles lois qui rendront l'homosexualité illégale.


Le Président Viktor Ianoukovytch est le seul à pouvoir arrêter ces lois, mais il est jusqu’ici resté silencieux face à un sentiment homophobe toujours croissant. S’il ne s’exprime pas maintenant, ces lois donneront raison aux attaques homophobes, poussant des millions d'Ukrainiens dans l'ombre.


Mais nous avons une opportunité pour agir : l’Ukraine essaie de tisser une "alliance spéciale" avec l’Union Européenne depuis des années et cette semaine, une délégation européenne chargée des droits humains se rendra dans le pays pour faire avancer le processus. Si nous parvenons à créer un véritable mouvement en Europe dans les trois prochains jours, le Président Ianoukovych devra condamner cette loi ou risquer de mettre en danger son partenariat très lucratif avec l’UE.


Ajoutez votre signature à notre appel. Nous n’avons pas beaucoup de temps :

L’Histoire se répète. Tout comme à Saint-Pétersbourg, les lois que veulent adopter certains hommes politiques ukrainiens criminalisent la "propagande homosexuelle" à l’oral ou à l’écrit. Signe que la situation est grave en Ukraine, cette loi est a été rédigée par le Comité gouvernemental pour la Liberté d’Expression et d’Information.


L’Ukraine prend très au sérieux sa nouvelle alliance avec l’Union européenne et ne peut pas se permettre d’ignorer les appels de Belgium et de ses voisins européens.


En vérité, le Président a déclaré que ce partenariat européen était sa priorité n°1 et "l’héritage" qu’il laisserait à l’Ukraine. Mais Viktor Ianoukovytch ne devrait-il pas condamner les lois qui font des Ukrainiens et des Ukrainiennes gays des citoyens de seconde classe s’il veut tirer les bénéfices financiers d’une alliance européenne ?


Des délégués ukrainiens doivent rencontrer ce vendredi des représentants de l’UE chargés de la justice, de la liberté et de la sécurité pour discuter des droits humains de tous les Ukrainiens. Alors que la priorité n°1 de Viktor Ianoukovytch est de créer une super alliance avec l’UE aussi vite que possible, cette loi qui se prépare en coulisses pourrait leur échapper. Le moment est venu de révéler ce scandale.


Prenez un instant pour demander au Président Viktor Ianoukovytch de condamner cette loi avant la réunion de vendredi.


 Chaque voix fait une véritable différence. Nous avons très peu de temps : signez et partagez l'appel avec vos amis dès maintenant.
www.allout.org/fr/ukraine

dimanche 27 mai 2012

Maroc: importante manifestation plus de 50.000 personnes pour dénoncer la situation sociale



Selon l'AFP  Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dimanche à Casablanca, la plus grande ville du Maroc où les tensions sociales sont exacerbées par la sécheresse et par un chômage en hausse.
Cette manifestation qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdelilah Benkirane. Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti justice et développement (PJD).
Elle a été organisée à l'appel de la Confédération démocratique du Travail et la Fédération démocratique du Travail, deux syndicats proches de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition parlementaire)
Depuis plusieurs jours, alors que le chômage ne cesse d'augmenter, les responsables syndicaux lançaient au gouvernement des appels au dialogue à propos de la hausse des salaires et de l'amélioration des conditions sociales des salariés.
Près de 30% des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont au chômage, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) rendu public le 14 mai à Rabat. Sur les 32 millions d'habitants que compte le Maroc dont près de 11 millions sont âgés de 15 à 35 ans.
"Il y a plus de 50.000 personnes qui manifestent pour appeler le gouvernement à ouvrir un dialogue véritable face à la tension sociale de notre pays", a indiqué à l'AFP Hassan Tariq, un député UFSP présent à la manifestation.
"Un message clair au gouvernement Benkirane"
"Il y a un message d'unité syndicale et un message clair au gouvernement Benkirane pour qu'il clarifie sa stratégie gouvernementale", a-t-il dit.
"Nous voulons aussi que la loi sur le droit de grève, qui sera prochainement adoptée, soit libérale et non répressive", a précisé pour sa part un autre membre dirigeant de l'USFP, joint par téléphone.
Un responsable de la police a estimé pour sa part, dans une déclaration à l'AFP, que le nombre de manifestants était "entre 15 et 20.000. "Mais ils sont dispersés dans plusieurs artères de Casablanca" a-t-il ajouté.
Du rond-point de Dakar à celui de Mers Sultan, au coeur de la capitale économique, des milliers de manifestants ont sillonné les grandes artères de la plus grande ville du Maroc, en scandant des slogans hostiles au gouvernement. "Benkirane et Fouad Ali El Himma (ndlr, un très proche conseiller du roi Mohammed VI), deux faces d'une même monnaie", ont notamment crié les contestataires sous la surveillance discrète des forces de l'ordre.
Les autres problèmes auxquels fait face le gouvernement islamiste sont la sécheresse et une baisse vertigineuse des recettes du tourisme: plus de 17% en janvier 2012 selon les derniers chiffres officiels. Le tourisme est la principale source de devises du royaume avec les transferts d'argent des Marocains établis à l'étranger et les ventes de phosphates.
Des centaines de jeunes du Mouvement du 20 février, né dans le tumulte du Printemps arabe et appelant à des réformes profondes de la monarchie, ont également participé à cette manifestation, où les islamistes étaient quasiment absents.
"Le gouvernement Benkirane doit clarifier son programme et ne pas se contenter de déclarations. On ne connaît pas la stratégie de ce gouvernement. Il doit ouvrir un dialogue véritable et clair avec les syndicats", a déclaré un syndicaliste devant plusieurs manifestants.

Documentaire "Etre homosexuel ou Transexuel En Iran " 4 parties, 55min






Seul pays musulman à autoriser le changement de sexe, l'Iran des Mollahs, implacable avec les homosexuels, permet aux transsexuels, sous certaines conditions, de trouver une identité. Mais pour mieux les normaliser. 


Pour les homosexuels : la mort. Pour les transsexuels : le chômage, la prostitution et le mépris… Ils sont plusieurs centaines chaque année à vouloir changer de sexe pour pouvoir vivre leur homosexualité sans risquer la peine capitale. Mais le parcours est long et difficile : tests psychologiques, entretiens avec un Mollah qui doit donner son accord, trouver les 2.000 euros nécessaires pour l'opération… Une fois tout cela réuni, il faut ensuite que les familles l'acceptent… et en Iran, la religion a un poids énorme sur les mentalités. C'est en rencontrant des médecins, des transsexuels et leurs familles que l'on peut comprendre la souffrance de ces hommes et de ces femmes qui souhaitent juste survivre dans un pays qui, dans le meilleur des cas, les ignore. 


















(2/4) Homosexuel ou transsexuel en Iran







j











(3/4) Homosexuel ou transsexuel en Iran













(4/4) Homosexuel ou transsexuel en Iran